Grand Voyage L’Hermione : Mission "Plancton" confiée au Lycée Maritime et Aquacole La Rochelle

L'Hermione, dans le bassin des chalutiers à La Rochelle, une semaine avant le "Grand Voyage 2015"

Dans le cadre du « Grand Voyage » de L’Hermione, du 18 avril au 10 août 2015, le Lycée Maritime et Aquacole de La Rochelle a accompagné L’Hermione durant son périple sur les traces de La Fayette... Sur les traces du plancton marin pour les lycéens rochelais : Mission scientifique Hermiona...

Mission scientifique Hermiona
  • Préparatif et objectif de la mission : cliquer Ici
Traversée transatlantique (18 avril - 31 mai 2015)
  • Etape 1 : La Rochelle - Les Canaries (18 avril - 30 avril 2015) : cliquer Ici 
  • Etape 2 : Les Canaries - Yorktown (USA) (6 mai - 31 mai 2015) : cliquer Ici
Le K8 en Amérique (1 juin 2015 - 24 juillet 2015)
  • Arrivée à Yorktown (à l'embouchure de Chesapeake Bay) : cliquer Ici 
  • Croisière sur le fleuve Potomac - Baie de Chesapeake : cliquer Ici
  • Philadelphie - New York (New Rochelle) - Greenport : Cliquer Ici 
  • New England (Newport - Boston - Castine) / Nouvelle-Ecosse (Lunemburg-Halifax) / Saint-Pierre-et-Miquelon : cliquer Ici
Voyage retour Saint-Pierre-et-Miquelon - Brest (24 juillet - 10 août 2015)
  • Fin de la mission scientifique "Hermiona" : Cliquez Ici


9 août 2015. Arrivée du K VIII à Ouessant : Thierry Daguzan du Lycée maritime et aquacole de La Rochelle remet aux chercheurs de l'Ifremer (à gauche de l'illustration) plus de 3 mois de prélèvements de plancton dans l'Atlantique Nord... (Photos de Nora Moreau - Le Télégramme)





    Embarqué à bord du voilier K VIII (*), l’équipage du Lycée a quitté La Rochelle le 18 avril pour une traversée de l’Atlantique Nord à partir des Canaries. Plusieurs escales sont prévues aux Etats-Unis ainsi qu’une dernière escale à Saint-Pierre-et-Miquelon avant de reprendre la mer pour une arrivée à Brest le 10 août prochain.

    A bord du voilier K VIII, l'équipage du Lycée Maritime de La Rochelle se prépare dans une ambiance festive...


    Mission "Plancton" baptisée « Hermiona »

    Dans ce contexte, l’Ifremer et le Lycée maritime de La Rochelle  ont engagé un partenariat afin de mener un projet pédagogique de prélèvement de plancton marin  baptisé « Hermiona » (Halieutique, Environnement et Recherche sur les Microalgues de l’Ocean Nord Atlantique).

    « 32 élèves du lycée rochelais, répartis en quatre rotations d'équipage de huit membres et encadrés par deux (ou trois) professeurs, seront chargés de manœuvrer le voilier et de procéder, tous les deux jours, aux prélèvements du plancton marin, précieux pour la recherche scientifique. »

    L’Ifremer a fourni aux élèves le matériel de prélèvement du plancton (filets à phytoplancton et à zooplancton) ainsi que le protocole d’échantillonnage... Les micro-algues (« phytoplancton ») sont le premier maillon de la chaîne alimentaire dans l'écosystème marin et produisent plus de la moitié de l'oxygène que nous respirons.

    Le plancton, composé de micro-organismes végétaux et animaux, est à la base de la vie en mer « et de tout sur terre, à commencer par la création d'oxygène », a insisté Claude Le Bec, responsable du laboratoire de l'Ifremer à Concarneau venu à La Rochelle pour remettre aux lycéens le « cahier de laboratoire », dans lequel ils devront noter toutes leurs observations.

    Cette collection d'échantillons sera étudiée ultérieurement aux laboratoires de La Rochelle et de Concarneau. La mission Hermiona permettra notamment à l'Ifremer « de compléter notre documentation de la biodiversité en Atlantique nord et de la comparer avec les observations réalisées par une expédition norvégienne en 1910 - qui servent encore aujourd'hui de référence - et avec ce que nous voyons le long de nos côtes », a expliqué Claude Le Bec.

    (*) ex Kriter VIII - voilier de 23 mètres vainqueur de la Route du Rhum de 1982 chez les monocoques.

    Philippe Favrelière (à partir de l'article de Ouest France : L'Hermione. Des lycéens vont prélever du plancton dans son sillage) publié la 1e fois le 21 avril 2015 (2102)

    ~ Pour plus d'explications sur la mission "Hermonia" sur le portail de l'Ifremer : "Grand voyage" de l’Hermione du 18 avril au 10 août 2015
    ~ Pour suivre la traversée de l'équipage du Lycée Maritime de La Rochelle à bord du KVIII : LEMA et l'Hermione 

    Au cours des 4 mois de traversées transatlantiques, nous allons accompagner les élèves et les professeurs du Lycée Maritime et Aquacole de La Rochelle (LEMA)

    Mais avant

    Avec Ulule, aider le lycée maritime à boucler le budget de son "Grand Voyage 2015"




    Dans le sillage de l’Hermione, le Lycée d'enseignement maritime et aquacole de La Rochelle (LEMA) est embarqué à bord du voilier KVIII... Lycéens et professeurs se chargent de boucler le parcours sur l’Atlantique nord dans les traces du plancton marin, le projet scientifique "Hermiona" en partenariat avec l'Ifremer...

    Participer au bouclage du budget de l'association "LEMA & Hermione" avec Ulule

    Beaucoup de partenaires privés et institutionnels de la Charente-Maritime ont décidé de soutenir ce projet. Mais l'association "LEMA & Hermione" a encore besoin d'un soutien financier pour boucler son budget pour ne pas rester en rade !!! N'hésitez pas ! Cliquez Ulule

    Le grand voyage du Lema

    Dans les pas de La Fayette et de son Hermione aux Etats-Unis...



    Le 18 avril 2015 partira de La Rochelle la belle frégate de la liberté l'Hermione pour la traversée de l'atlantique vers les Etats-Unis. Un voyage incroyable qui retracera les pas de La Fayette, parti aidé les insurgés anglais a obtenir leur indépendance.

    Projet humain avant tout, le Lycée Régional d’Enseignement Maritime et Aquacole de La Rochelle (LREMA) s’est dès le départ associé à cette aventure. Trente-cinq élèves de la seconde à la terminal participeront à la traversée, en alternance à bord de l'Hermione et du bateau accompagnateur KVIII. Cette navigation sera une occasion exceptionnelle de rencontres, de partage et d’échanges avec le monde maritime.

    Le lycée de La Rochelle, labellisé « lycée des métiers de la mer », poursuit donc son partenariat avec la Fondation Hermione. Ces professions de la mer étant trop souvent dévalorisées, le voyage inaugural de la frégate sera l’occasion de partager des compétences tant pour la formation à la sécurité en mer des navigants que l’accompagnement maritime de ce navire historique.

    Ce projet pédagogique mis en place par l'équipe enseignante du lycée s'articule autour de trois domaine :
    • la formation des élèves à la navigation pour le Grand Voyage avec la mise à disposition sur l’Hermione de trois « bordées » de quatre élèves du LREMA,
    • l’accompagnement de l’Hermione tout au long du Grand Voyage,
    • des expériences scientifiques pendant la traversée soutenus et encadrés par Ifremer.

    Le voyage se déroulera en 15 étapes : une aux Canaries, 13 aux Etats-Unis et au Canada pour ensuite rentrer en France. Voici le programmedétaillé.

    Beaucoup de partenaires privés et institutionnels de la Charente-Maritime ont décidé de soutenir ce projet. Mais l'association a encore besoin d'un soutien financier pour mener à terme son projet et permettre à ces 35 jeunes de vivre une incroyable expérience.


    Etape 1 : La Rochelle - Les Canaries
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    Equipage du KVIII  au départ de La Rochelle, le 18 avril 2015

     
    Photo extraite du Facebook : Hermione : Le Grand Voyage du Lycée maritime et aquacole

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    Le 21 Avril 2015

    Après avoir été secoué par une forte houle, l'équipage du KVIII met cap au Sud et passage du Cabo Finisterre à l'extrême nord-ouest de la péninsule ibérique...

    Position des deux équipages, après 3 jours de mer

    Passage du Cabo Finisterre en Galice (Espagne)


    Copie d'écran du portail MarineTraffic


    Temps plus calme au passage du Cabo Finisterre (Espagne)


     Copie d'écran du portail Earth

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    Le 22 avril 2015

    Eh, François ! Pourquoi tu tousses ?

    Moussaillons ! Rangez vos filets à plancton... Et enfilez vos masques à oxygène !


    Le KVIII a pris du retard sur l'Hermione qui pour avancer le long de la côte portugaise avec le vent de face progresse maintenant au moteur selon le blog de l'Hermione : Ferler une voile

    Au large des côtes de Galice (Espagne) et du Portugal, de nombreux cargos, tankers et autres portes conteneurs transitent sur cette voie maritime parmi les plus fréquentées dans le monde... Sans oublier des centaines de bateaux de pêche en activité dans la plus grande région halieutique européenne....

    L'Hermione et le K VIII empruntent en effet un chemin parmi les plus pollués de notre planète...

    Les bateaux de commerce brûlent un fuel particulièrement crasseux, autorisé à la vente dans les ports. Leurs moteurs se montrent inefficaces, et sans la poussée d’Archimède, qui les rend économes en énergie, ils nuiraient encore plus (mais le transport aussi couterait plus cher).

    Des écolos ont calculé qu’un cargo en manœuvre dans le port de Long Beach à Los Angeles, polluait autant que 400 000 voitures (américaines) dans le même temps.

     Carte des émissions d’oxydes d’azote (NOx) sur le continent européen...


    Le gaz NOx provient de combustions mal réglées qui dévorent l’azote de l’air dans les moteurs, chauffe-eau, mobylettes, chaudière au fuel, feux de bois, cigarettes, incinérateurs et tutti quanti.

    On voit très bien ici les gros pollueurs : charbon allemand, anglais et polonais, trafic routier et chauffage à Paris, ainsi que le trafic maritime. Les autoroutes n’apparaissent même pas. La France en détient pourtant le record de surface au km2, pour l’Union.

    Cette carte des émissions d'oxydes d'azote a été établie en 2009, à partir de relevés satellite et publiée dans un article signé de plus de 40 chercheurs de haut niveau.

    Les autorités veulent l’ignorer.  Les chercheurs ne disent rien, tenus qu’ils sont, dans leurs divers pays, à la quête de budgets. Paris reçoit le plus souvent, soit le vent humide d’océan, soit le vent de nord-est sec et froid, sous l’anticyclone de Sibérie. Les oxydes d’azote arrivent ainsi des deux côtés.

    D'après un article de Marie-Paule Nougaret et pour plus d'explications sur le blog de Paul Jorion : Le commerce par voie de mer pollue plus que les camions


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    Le 23 Avril 2015

    Position à 00h00 : Au large du Portugal




    Premières nouvelles de l'équipage (cliquer sur l'image)

    http://hermione.lycee-maritime-larochelle.com/blog/

    "L'Hermione va très vite, mais le KVIII lui ne fait que de la voile. Et entre les expériences scientifiques et un équipage un peu novice, on va doucement..."


    A 9h00 : Quand le KVIII tire des bords, L'Hermione file tout droit sur Les Canaries






    La préparation des lycéens à la mission scientifique avec les chercheurs de l'Ifremer

    Mission scientifique « Hermiona » sur le plancton marin confiée aux élèves du Lycée Maritime de la Rochelle

    Mercredi 15 avril avait lieu à La Rochelle la remise officielle de la mission scientifique « Hermiona » aux élèves du Lycée Maritime qui feront route dès samedi 18 avril vers les États-Unis à bord du K VIII, voilier spécialement affrété pour accompagner l’Hermione dans son Grand Voyage du 18 avril au 10 août. Un partenariat unique qui offre une belle opportunité de faire avancer les recherches sur le plancton marin.

    L’équipe « Hermiona » de l’Ifremer a tout d’abord embarqué sur la vedette-école Poitou-Charentes avec les élèves du Lycée Maritime qui ont testé en conditions réelles les protocoles d’échantillonnage, le matériel de prélèvement et les instruments de mesures. Les scientifiques ont ainsi pu constater le bon déroulement des différentes étapes des protocoles et apporter quelques conseils bien utiles pour ces jeunes qui réaliseront de manière autonome, tous les deux jours, leur mission scientifique au milieu de l’Atlantique.

    Ensuite a eu lieu l’événement de remise officielle de la mission scientifique à la trentaine de lycéens qui vont se succéder en trois bordées tout au long du périple. En présence de la Vice-Présidente de la région Poitou-Charentes et de plusieurs journalistes qui ont relayé ce projet pédagogique inédit, Claude Le Bec, responsable du laboratoire Environnement Ressources Bretagne Occidentale de Concarneau  s’est adressé aux élèves en leur faisant part de la belle opportunité de contribuer à réaliser une véritable campagne océanographique sur la biodiversité. En effet, à travers le phytoplancton, puis le zooplancton, ils vont toucher du doigt cette notion de biodiversité. Premiers organismes apparus sur terre, en transformant le CO² en oxygène, ils sont à l’origine de la biodiversité telle que nous la connaissons. Ils forment aussi le  premier maillon de la chaîne alimentaire dont va dépendre la vie marine. Conscients de l’importance de leur mission, ils mesurent que leur contribution fera avancer les recherches sur le phytoplancton qui est également susceptible de nous fournir des molécules pour les thérapies, comme par exemple une molécule pour soulager la mucoviscidose.


    Une lettre de mission a été remise aux élèves ainsi que les protocoles d’échantillonnage et un cahier de laboratoire où ils consigneront toutes leurs observations.


    Rade de Brest : il y a de tout dans le plancton !

    Le programme Objectif Plancton démarré en 2013 a pour but d'étudier les micro-organismes présents dans l'eau de mer et qui sont les premiers maillons de la chaîne alimentaire marine. Une opération de prélèvement, était organisée par Océanopolis, dans la rade de Brest.

    Source : France 3 Bretagne Par Krystell Veillard Publié le 08/03/2015 | 11:17, mis à jour le 11/03/2015 

    Mesures de turbidité, prélèvement d'échantillons, une fois n'est pas coutume les plaisanciers brestois se sont mis au service des scientifiques pour effectuer une étude du plancton. Des prélèvements réalisés simultanément dans une quinzaine de points de la rade de Brest. Cette opération Objectif Plancton, initiée par Océanopolis et menée quatre fois par an à Brest, Lorient et Roscoff.

    Du phytoplancton, du zooplancton et des microplastiques

    Le plancton est la base de la chaîne alimentaire de l'écosystème marin. Les plaisanciers, qui participent à l'opération, mobilisés sont très motivés par la défense de cet environnement. Et grâce à leur concours, les scientifiques peuvent étudier tout ce que contient une goutte d'eau, le phytoplancton, le zooplancton et une nouvelle espèce, les microplastiques, qui vont se retrouver dans la chaîne alimentaire...

    Objectif plancton à Brest



    Le reportage à Brest (29) de Muriel le Morvan et Julien Le Bot - Interviews : Philippe Pondaven, enseignant-chercheur à l'Institut Universitaire Européen de la Mer - Yvon Le Guern, plaisancier - Pierre Mollo, spécialiste du plancton


    Minuit : Le KVIII tire des bords... L'Hermione file tout droit vers Les Canaries




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    Le Vendredi 24 Avril 2015





    Que de cargos, que de porte-conteneurs...

    CMA CGM veut, à travers la mise en ligne de vidéos didactiques et pédagogiques, mieux faire comprendre et connaître le transport maritime. La première vidéo de cette nouvelle série entraîne le spectateur dans le monde impressionnant de la construction d'un porte-conteneurs, de l'approbation de ses plans à son baptême. D'après le marin : Vidéo : la naissance d’un porte-conteneurs

    La construction d'un porte-conteneurs CMA CGM



    CMA CGM
    Ajoutée le 23 avr. 2015

    Le CMA CGM KERGUELEN est, avec ses 398 mètres de long et ses 54 mètres de large, le plus grand porte-conteneurs du Groupe CMA CGM. Il est capable de transporter 17 722 conteneurs équivalents vingt pieds, soit une chaine de conteneurs mis bout à bout équivalente à plus de trois fois le tour du périphérique parisien. Ce navire est plus grand que la Tour Eiffel (324m) ou que le Stade de France (270m), plus large que l’Arc de Triomphe (45m), et a une poussée équivalente à celle des réacteurs de 10 Airbus A380.

    Ludovic Gérard, Directeur en charge de la construction des nouveaux navires CMA CGM, explique dans cette vidéo comment se déroule la construction d'un porte conteneurs géant.

    Site Officiel du Groupe CMACGM : http://www.cma-cgm.com


    Minuit

    Profitant du vent de face, l'Hermione toujours au moteur creuse l'écart sur le voilier KVIII




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    Le 26 Avril 2015 : Le K.VIII quitte l'Europe et le gros du trafic maritime...




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    Le 27 Avril 2015 : Au large du Maroc, les 2 bateaux filent vent arrière vers les Canaries




    Au large du Maroc, le trafic maritime se clarifie surtout que les petits sardiniers sont en grève...

    Dans le plus grand pays de pêche en Afrique (*), les pêcheurs font la grève de la sardine depuis 15 jours... Quelque 1200 petits pêcheurs embarqués sur des barques sont en arrêt d'activité dans les ports de Tan-Tan, Agadir, Sidi Ifni et Laâyoune...


    (*) les captures marocaines atteignent près de 1,3 millions de tonnes par an (contre 0,5 million de tonne pour la France)

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    Le 28 Avril 2015 

    Le KVIII localisé entre Madère et Essaouira (port de pêche marocain jumelé avec La Rochelle)




    Le Maroc et les Canaries négocient en matière de pêche

    Des négociations sont en cours entre le port de la Luz à Las Palmas de Gran Canaria et les armateurs de la pêche côtière du Sud (marocain) pour un éventuel accord permettant à la filière marocaine de débarquer ses captures dans ce port canarien...

    Pour en savoir plus : Les écos

    Le plancton, une ressource inestimable, qui vaut de l'or !

    En absorbant de grande quantité de CO2, le plancton a une valeur inestimable pour notre survie sur la planète... Une valeur inestimable ? Non ! Puisque le WWF a donné une valeur à cette ressource ; l'ONGE estime à 4 300 milliards de dollars la capacité des océans à fixer les émissions anthropiques de dioxyde de carbone. Autres contributions des océans : Le commerce maritime (voies de navigation) qui rapporte 5.200 milliards de dollars ainsi que les activités touristiques en tant que production indirecte (actif "adjacent") liée aux océans, estimées à 7.800 milliards de dollars.


    Les océans du monde ont une valeur économique de 24.000 milliards de dollars US, chiffre le WWF dans un rapport paru le 23 avril. Réalisé avec le Global change Institute de l'Université du Queensland (Australie) et le cabinet conseil Boston consulting group (BCG), ce rapport est "le premier du genre à se pencher aussi précisément sur la question du patrimoine océanique", souligne l'ONG. Alors que les océans couvrent plus des deux tiers de la surface de la Terre, l'étude évalue leur capacité économique à fournir des biens et des services écosystémiques. Les océans "procurent de la valeur sous les formes les plus diverses, de l'alimentation au tourisme en passant par la protection des côtes".

    Combien valent les actifs océaniques ?

    Ainsi, les stocks halieutiques, les mangroves, les récifs coralliens et les herbiers marins – produits "directs" issus des océans - génèrent 6.900 milliards de dollars. La production mondiale de la pêche et de l'aquaculture était de 158 millions de tonnes en 2012, "avec les deux tiers produits par les océans", précise le rapport. Près de trois milliards de personnes dépendent du poisson comme "source importante de protéines animales". Pour de nombreux pays, la valeur économique des industries liées à la pêche atteint les 2.900 milliards de dollars. Les mangroves sont quant à elles présentes dans 123 pays et fournissent des services écosystémiques d'une valeur de 57.000 dollars par hectare et par an. Les récifs coralliens procurent également alimentation et emplois à "plusieurs centaines de millions" de personnes et en assurent aussi la protection contre "les tempêtes".

    L'étude inclut également le commerce maritime (voies de navigation) qui rapporte 5.200 milliards de dollars ainsi que les activités touristiques (actif "adjacent" lié aux océans), estimées à 7.800 milliards de dollars. Autre contribution : la valeur des océans - qui absorbent 30% des émissions anthropiques de dioxyde de carbone (CO2) (via le phytoplancton) - est évaluée à 4.300 milliards de dollars.

    Calculé de la même manière que le PIB (produit intérieur brut) national, le produit marin brut annuel placerait les océans au septième rang des économies mondiales - soit après la Grande-Bretagne et avant le Brésil - grâce à "une production annuelle de biens et de services", estimée à 2.500 milliards de dollars. Il s'agit toutefois d'une "sous-estimation", préviennent les auteurs. Les formes de production "qui ne sont pas à proprement parler générées par les océans" (pétrole et gaz sous-marins, énergie éolienne) ont été exclues des calculs. Idem pour le rôle de l'océan dans la régulation du climat.

    Les océans génèrent "des centaines de millions d'emplois" dans le tourisme, la pêche, l'énergie, le transport ou encore la biotechnologie, ajoute le rapport. En mer Méditerranée, "le tourisme maritime et côtier représente, à lui seul, plus d'un tiers de l'économie maritime, génère une valeur d'environ 100 milliards d'euros et emploie 1,7 million de personnes", a précisé Giuseppe Di Carlo, directeur de l'inititative Méditerranée marine du WWF. 

    Extrait de l'article de Rachida Boughriet dans Actu-Environnement : La richesse économique des océans dépend de leur bonne santé



    Lanzarote : Arrivée de l'Hermione en fin d'après midi




    Pour en savoir plus sur Facebook : Sailors Bar

    https://fr-fr.facebook.com/SAILORSBAR

    La vidéo "L Hermione a Canarias" est Ici

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     Le 29 Avril 2015

    10h : Le K VIII fonce vent arrière sur Les Canaries



    Eh, Thierry ! Pourquoi tu renifles ?...

    Moussaillons ! Rangez les filets à plancton... Pétrole à l'horizon...

    Canaries. Les plages souillées par le carburant d'un navire russe

    Le combustible d'un chalutier russe qui a coulé en mer il y a dix jours a commencé à se répandre sur les plages des Canaries.

    Source : Ouest France

    Du carburant provenant de l'épave d'un chalutier russe qui a coulé il y a près de 10 jours au large des îles touristiques des Canaries est arrivé sur des plages de cet archipel, a annoncé vendredi le gouvernement espagnol.

    Illustration : La Voz de Lanzarote

    « Au cours de la journée de jeudi et de la matinée (de vendredi), 200 mètres cubes d'eau de mer avec des restes de fuel ont été récupérés. Sur les plages, 200 kg d'hydrocarbures ont été retirés », a précisé le ministère de l'Equipement dans un communiqué.

    Les spécialistes « sont prêts à intervenir si plus de fuel parvenait jusqu'aux plages, ce qui n'est pas arrivé ces dernières heures », a-t-il ajouté.

    Un incendie sur un chalutier suspect

    Des fuites de combustibles avaient été détectées la veille dans l'épave du chalutier, par un robot sous-marin à 2 700 mètres de profondeur, là où repose l'épave de l'Oleg Neydanov...

    Le 11 avril, un incendie s'était déclaré à bord du chalutier russe, accusé à plusieurs reprises de pêche illégale notamment par Greenpeace, dans le port de Las Palmas, sur l'île de Grande Canarie. Face au risque de propagation du feu aux autres bateaux amarrés, les autorités espagnoles avaient décidé de le remorquer vers la haute mer, où il a coulé le 15 avril, sans faire de victimes.

    De mauvaises conditions météorologiques avaient alors empêché d'aspirer les 1 500 tonnes de combustible que contenait le chalutier, selon les autorités.

    Pour plus de détails sur la nappe de fuel : La Voz de Lanzarote

    Inquiétude pour la faune et la flore

    Les associations de protection de la nature se sont elles inquiétées de la dispersion du carburant dans cette zone riche en flore et en faune, dont des cétacés et des tortues.

    « Pour l'instant, deux tortues et sept oiseaux ont été récupérés ou soignés » après avoir été couverts de fuel, selon le ministère.

    Les îles espagnoles des Canaries, situées en face des côtes d'Afrique de l'Ouest, vivent essentiellement du tourisme, avec plus de 10 millions de visiteurs par an.


    Naufrage au large des Canaries d'un chalutier russe















    Le chalutier russe Oleg Neydanov, "libéré" par Dakar en janvier 2014 contre près d'un million d'euros après avoir été arraisonné pour pêche illégale, a coulé mercredi au large des Canaries, ont annoncé les secours espagnols dépêchés sur place.


    L'équipage de 72 personnes avait été évacué samedi après un incendie à bord. Le navire se trouvait alors au port de Las Palmas, sur l'île de Grande Canarie. Face au risque de propagation de l'incendie, les autorités espagnoles avaient décidé de le remorquer vers la haute mer.

    Le Oleg Neydenov, de quelque 120 mètres de long, "a coulé à 15 miles (environ 24 km) au sud de Maspalomas", ont précisé les secours en mer espagnols.

    Le ministère des Transports et de l'équipement a annoncé dans l'après-midi avoir détecté "une fuite de carburant dérivant vers le sud-ouest" et s'éloignant de la côte. "Un programme de surveillance a été mis en place (...) et des moyens visant à lutter contre la pollution y compris des barrières, et des skimmers" ont été déployés.

    Un navire russe sombre un peu plus d’un an après sa coûteuse “libération”




    Le chalutier russe Oleg Neydenov coule au large des îles Canaries. Après avoir pris feu samedi dans le port de Las Palmas, il avait été remorqué en haute mer pour éviter une propagation de l’incendie. Ce navire avait été arraisonné en janvier 2014 à Dakar pour pêche illégale. Moscou avait déboursé près d’un million d’euros pour le récupérer. Source : Euronews

    Selon l'organisation écologiste Greenpeace, le navire, qui a coulé face aux côtes marocaines, dispose d'une cuve de "quelque 1.400 tonnes de combustible et non de (pétrole) brut". Tout en écartant le spectre de la marée noire du Prestige, pétrolier qui avait craché en novembre 2002 au large des côtes espagnoles et françaises 63.000 tonnes d'un fuel épais et visqueux qui avait souillé le littoral, Greenpeace s'inquiète toutefois d'une possible fuite de combustible, même petite, et qualifie le navire russe de "bateau pirate".

    Mais la gestion de cet incident par les autorités a par ailleurs été critiquée par les organisations écologistes et les riverains. Le chalutier est à "2.400 mètres de profondeur dans une zone aux courants marins profonds, très différents des courants de surface. Dans le cas où la cuve (de carburant) laisserait s'échapper le carburant, celui-ci pourrait se répandre jusqu'aux îles les plus occidentales de l'archipel des Canaries", craint Greenpeace.

    L'ONG a notamment critiqué le "périple erratique" du navire, dans des zones ayant une "haute valeur écologique". Il a finalement été coulé dans une "réserve naturelle spéciale" où transitent des cétacées et des tortues marines, selon l'ONG.

    L'Oleg Neydanov avait provoqué un différend entre Dakar et Moscou après son arraisonnement le 4 janvier 2014 par le Sénégal pour pêche illégale, aux confins de la frontière avec la Guinée Bissau. Après l'avoir maintenu près de trois semaines sous séquestre à Dakar, le Sénégal avait obtenu le paiement de 600 millions de FCFA (914.000 euros) par son armateur, une société de Mourmansk (nord-ouest de la Russie).

    Côté russe, on avait évoqué le paiement d'une "caution", alors que les Sénégalais parlaient d'"amende". Lors de la "libération" du navire, le ministre sénégalais de la Pêche, l'écologiste Haïdar El-Ali, avait affirmé que l'affaire illustrait "la volonté ferme du gouvernement sénégalais de faire respecter son droit dans son espace maritime".

    Le K VIII à l'approche du port de Las Palmas (Gran Canaria)



    Le K VIII arrivé à bon port à 19h55



    L'Hermione parade dans la baie de Playa Blanca (Lanzarote)


    Pour en savoir plus dans El Eco de Canarias

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    Le 1 Mai 2015

    Las Palmas de Gran Canaria

    L’Hermione atraca en el Muelle de La Luz



    Diapo

    1 de mayo de 2015

    La Ciudad recibe con un espectáculo pirotécnico y acuático al buque L’Hermione, una réplica exacta de la histórica fragata francesa del general Lafayette.

    Source : Gran Canaria TV

    Cientos de ciudadanos han acompañado hoy, viernes 1 de mayo, a la embarcación a su llegada a la bahía de la capital hasta su atraque en el Muelle de Santa Catalina, donde podrá ser visitada por el público hasta el próximo miércoles, 6 de mayo.

    Las Palmas de Gran Canaria




    Las Palmas de Gran Canaria ha dado hoy viernes, 1 de mayo, su bienvenida con un espectáculo pirotécnico y acuático al buque L’Hermione, una réplica de la histórica embarcación utilizada por el general francés Lafayette para apoyar a los sublevados norteamericanos en la Guerra de la Independencia de Estados Unidos, que ha sido recibida por centenares de ciudadanos en su recorrido a lo largo de la bahía capitalina hasta su atraque en el Muelle de Santa Catalina.

    El pasado 18 de abril, tras 17 años de trabajo para asemejarlo al original, la reproducción de L´Hermione partió desde el puerto francés de Rochefort rumbo a Estados Unidos emulando la travesía realizada por Lafayette en 1780. La fragata de la libertad, que se ha convertido en una atracción internacional, hace su única escala en el Puerto de La Luz y Las Palmas, donde permanecerá hasta el 6 de mayo.

    En el acto de bienvenida, celebrado en el Muelle de Santa Catalina, los concejales de Turismo y Ciudad del Mar del Ayuntamiento de Las Palmas de Gran Canaria, Pablo Barbero y Mimi González, respectivamente, junto al presidente del Cabildo de Gran Canaria, José Miguel Bravo de Laguna, y el resto de autoridades locales, han sido recibidos a bordo por el comandante del barco, Yann Cariou, y el presidente de la Asociación Hermione-La Fayette, Benedict Donnelly.

    En esta ocasión única, el Ayuntamiento, los consulados de Francia y EEUU en Las Palmas, la Autoridad Portuaria de Las Palmas, el Patronato de Turismo de Gran Canaria y la consignataria del buque, Marmedsa, han preparado un amplio programa de actividades para que tanto la tripulación como los residentes y los turistas puedan disfrutar de la estancia de L’Hermione en la capital.

    A su llegada a la ciudad, el buque ha navegado en paralelo a la Avenida Marítima de la ciudad, desde la altura de la calle Juan XXIII, para que todos los ciudadanos puedan contemplar la belleza de este velero de tres palos que se ha convertido en un símbolo para franceses y estadounidenses, gracias a la gesta que realizó aquel joven francés que prendería buena parte de los ideales de la libertad en la tierra americana.

    Visitas hasta el 6 de mayo

    La fragata ha atracado sobre las 11.45 horas en el Muelle Santa Catalina, donde ha recibido la visita del público asistente que han podido realizar a bordo un singular viaje al pasado, ya que el barco está construido con materiales y técnicas de navegación de la época e incluso la tripulación vestirá indumentaria de hace 200 años.

    Las visitas al buque se podrán realizar hoy viernes 1 de mayo, de 16.00 a 19.00 horas y del sábado 2 al miércoles 6 de mayo, de 10.00 a 12.00 horas y de 14.00 a 18.00 horas. Los menores de 18 años y los escolares podrán acceder de manera gratuita. La entrada para el resto del público tiene un coste de cuatro euros. La visita tendrá una duración de media hora.

    Autres sources : 

    El Eco de Canarias : Fotos fragata francesa L Hermione, Las palmas de Gran Canaria
    La fragata L Hermione ya está en el muelle Santa Catalina, Las Palmas de Gran Canaria

    ABC : El histórico buque «L'Hermione» echa el ancla en Gran Canaria

    Las Palmas plaque tournante de la pêche INN


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    Etape 2 : Les Canaries - USA
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    6 mai 2015 : Départ du port de Las Palmas à 13h





    Comme vous le voyez, le KVIII est sur la trace de l'Hermione !

    L'équipage 2 du voilier KVIII peu après le départ de Las Palmas : Photo Facebook : Hermione : Le grand voyage Lyscée Maritime et Aquacole


    Mission scientifique Hermiona 

    L'équipage du K VIII a pris la mer toujours à la recherche de plancton... Mais attention !!! 

    Lors de la traversée de l'Atlantique, les pêcheurs de plancton vont devoir affronter des vortex géants... Ces "trous noirs" vides de vie et probablement de plancton...



    Des tourbillons géants vont-ils asphyxier l'océan ?

    Au large de l’Afrique de l’Ouest, d’immenses vortex renfermant une eau dépourvue d’oxygène se forment dans l’océan Atlantique. Une situation inédite et inquiétante.

    Des biologistes marins canadiens et allemands viennent de publier une étude alarmante, dans la revue scientifique internationale Biogeosciences. Le sujet de leurs recherches ? Des « zones mortes » dans l’océan Atlantique. L’expression désigne les zones où il n’y a quasiment plus d’oxygène dissous dans l’eau. Ce phénomène entraîne, inévitablement, la mort par asphyxie des poissons et de la faune marine... Ces « zones mortes » inédites dans l’Atlantique surprennent et inquiètent les scientifiques, d'autant qu'elles ont la particularité dans l’océan de former de gigantesques tourbillons...

    Pour en savoir plus dans Ouest France 

    De gigantesques "zones mortes" découvertes au milieu de l'Atlantique

    Des chercheurs ont découvert dans l'Océan Atlantique l'existence de zones se caractérisant par des taux d'oxygène si bas qu'ils y interdisent toute forme de vie. D'une superficie dépassant les 100 km2, ces "zones mortes" se forment dans les tourbillons océaniques.

    Pour la première fois, des "zones mortes" ont été découvertes au coeur de tourbillons océaniques, au milieu de l'Atlantique. Des "zones mortes" ? Il s'agit de régions océaniques caractérisées par des niveaux d'oxygène nuls ou très faibles, conduisant la plupart des animaux marins s'y trouvant (poissons, crabes...) à disparaître.

    (...)

    Comment expliquer la présence de ces zones mortes ? Elles seraient causées par la présence de très grandes quantités de végétaux océaniques situés à la périphérie de ces zones mortes : la décomposition de ces végétaux par les bactéries consommerait de l'oxygène, ce qui aurait pour effet de vider progressivement de ce dernier les eaux situées à l'intérieur de cette ceinture de végétaux.

    D'après les mesures réalisées par les scientifiques, les concentrations en oxygène seraient comprises entre 0 et 0.3 millilitres par litre d'eau. Soit des taux interdisant à la plupart des organismes marins d'y survivre.

    Selon les auteurs de la découverte, ces zones mortes se déplacent lentement, à raison de 4 à 5 kilomètres par jour. Une dérive qui inquiète les scientifiques, car certaines de ces poches d'eau dénuées d'oxygène pourraient se rapprocher des îles du Cap Vert. Ce qui aurait un impact dramatique sur les activités de pêche de ses habitants. Source : Journal de la Science Par Nicolas Revoy | lundi 4 mai 2015

    Cette étude a été publiée le 30 avril 2015 dans la revue Biogeosciences, sous le titre "Open ocean dead zones in the tropical North Atlantic Ocean".

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    Le jeudi 7 mai 2015 

    Le KVIII et l'Hermione passent au large du Sahara occidental, dans des eaux parmi les plus poissonneuses dans le monde 



    Au large du Sahara occidental, de grands chalutiers dont des navires-usines européens sous pavillon de complaisance...


    ... Ainsi qu'une flottille importante de bateaux de pêche sous pavillon marocain

    Sahara occidental : Richesse halieutique du Maroc miné par la corruption

    Extrait de l’article de Saoudi El Amalki dans Albayane : Le mal de mer du plan Halieutis

    « On conviendra, à cet égard, que la ressource de qualité est quasiment concentrée au large des provinces du sud (Sahara occidental NDLR). Ces régions, riches en matière première, connaissent certes un essor socio-économique ascendant, mais le conflit artificiel fomenté par la junte algérienne fait pareillement concentrer les forces militaires et leurs protégés séparatistes sur tous les points frontaliers pour préserver nos territoires. Les espaces maritimes sont également sous leur protection. Mais des barons de la pêche ont l'habitude de ramener des captures porteuses, dans les zones interdites, avec la complicité de ceux qui sont censés veiller à la sauvegarde des ressources halieutiques, à l'aide de leurs moyens de contrôle sophistiqués. Le gros marché de poisson se fait à ce niveau au grand jour et tout le monde y trouve son compte, hormis bien évidemment, les caisses de l'Etat, amoindries par le détournement et le monopole.

    On a donc beau peaufiner les stratégies halieutiques les plus ambitieuses qui soient, on ne saura jamais prétendre faire avancer la machine du secteur de la pêche à plein régime, alors que des hémorragies assassines persistent. »


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    MW Brands va vendre des sardines venant du Sahara Occidental



    Les marques de poisson en boite tels que John West et Parmentier vont bientôt vendre du poisson du Sahara Occidental occupé. Le propriétaire des marques, MW Brands, vient d'engager un partenariat avec Oceamic Laayoune, une conserverie de sardines au territoire occupé.

    Source : Spsrasd (23 juin 2015)

    MW Brands, basé à Paris, la maison des marques européennes de thon John West, Petit Navire, Parmentier et Mareblu, avaient jusqu'à récemment acheté des sardines auprès des fournisseurs marocains pour les traiter dans son usine basée à Peniche, Portugal.
    Cependant, il y a plusieurs mois, MW Brands a scellé un accord avec Oceamic - une conserverie de sardines qui est basée à El Aaiun, situés dans les parties du Sahara occidental que le Maroc a envahi en 1975, et qu'il maintient toujours sous occupation militaire brutale. En violation flagrante du droit international, le Maroc vend hors du Sahara Occidental d'importantes ressources, y compris ses stocks de poissons. Les Sahraouis, les habitants du Sahara Occidental et les propriétaires légitimes des ressources du territoire, ont été relégués aux franges de la société, en situation d'exclusion sociale et économique, alors que les ressortissants marocains tiennent l'économie illégale dans le territoire occupé.

    Oceamic est possédée par Sarma food, également basé à El Aaiun. Oceamic et Sarma food sont détenus et gérés par des Marocains, et non des Sahraouis. Les entreprises emploient principalement des colons marocains. Ils prennent les navires de la flotte marocaine et les pêcheurs qui opèrent dans les eaux du pays que le gouvernement marocain occupe illégalement.

    Conformément à l'actuel Accord de pêche UE-Maroc, maintenant en cours d'examen par la Cour européenne de justice précisément du fait de l'inclusion implicite du Sahara Occidental dans sa portée opérationnelle, les navires de l'UE sont tenus de débarquer un certain pourcentage de leurs captures dans les ports du Sahara Occidental ou du Maroc, qui vont à des entreprises comme Oceamic. Oceamic lui-même était interdit d'exporter vers l'UE entre 2012 et 2014 pour non conformité aux normes d'hygiène.

    Le partenariat MW Brands-Oceamic permet la mise en conserve des espèces pélagiques comme la sardine et le maquereau sur le débarcadère. Selon une source proche de MW Brands, l'accord permettrait également l'accès à des sardines "dans le sud" - probablement en référence aux débarquements dans d'autres ports au Sahara Occidental, comme Dakhla. Dans le cadre de l'accord, Oceamic va maintenant mettre en boite des sardines sous les marques John West et Parmentier, en vente sur le marché européen.

    Le partenariat entre MW Brands et Oceamic vient d'être découvert par Undercurrent News. Le manager de Oceamic, Mohamed Zoubeir, aurait dit que cette action est un «partenariat économique à long terme, et peut-être le début d'une joint-venture". Les volumes produits par Oceamic pour MW Brands ne sont pas encore certains, a t il dit. "Pour les quatre ou cinq prochains mois, nous allons produire sur ordre. En décembre, nous allons fixer les volumes." Pour l'instant, l'affaire porte sur les sardines seulement, bien que le maquereau soit en discussion aussi, a t il confirmé.

    MW Brands est un groupe de mise en conserve détenu par Thai Union Frozen Products. MW Brands est représenté dans un certain nombre de pays européens : France, Pays-Bas, Royaume-Uni, l'Irlande, l'Italie et le Portugal, mais ses produits sont également disponibles dans d'autres pays.

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    7 pages sur le plancton !

    Dans le marin du 8 mai 2015, Plancton : un bond dans la connaissance


    Pendant trois ans, marins et scientifiques à bord de la goélette Tara ont récolté des planctons dans tous les océans. Cette précieuse collecte permet aux chercheurs d’Oceanomics de réaliser un inventaire inédit du plancton, d’expliquer son rôle fondamental pour l’écosystème et d’explorer ses richesses fabuleuses, notamment pour la médecine. Résumé dans le marin en ligne : Le plancton dévoile son incroyable potentiel

    Cliquer Ici pour lire le marin dans le Kiosk


    Le 12 Mai 2015

    Le KVIII passe les dernières terres du Vieux continent avec des vents plutôt favorables...





    Défi des ports de pêche de Port-en-Bessin du 11 au 17 mai 2015

    Pas d’équipage rochelais décimé par le grand voyage sur la trace de l’Hermione

    Pas d'équipage de l'école maritime de La Rochelle... Cette année, la Charente-Martime est représentée par Royan, La Cotinière-Oléron et La Tremblade...

    Un équipage trembladais au Défi des ports de pêche

    Source : Sud Ouest par Alain Tontale

    L'équipage du port de La Tremblade participe, dès aujourd'hui et jusqu'à dimanche, au 28e Défi des ports de pêche à Port-en-Bessin-Huppain, dans le Calvados. Cette cité pittoresque et authentique est située au cœur des plages du Débarquement de Normandie, à 9 km au nord de Bayeux. C'est le premier port de pêche artisanal du Calvados.

    Inscrite au calendrier

    Le défi des ports de pêche rassemblera une vingtaine de voiliers identiques des ports français (dont 5 équipages sous les couleurs de Lycée maritime : Bastia, Boulogne, Cherbourg, Le Guilvinec et Paimpol NDLR), qui participeront aux régates. C'est le rassemblement national de la grande famille des gens de la mer qui s'affronteront pendant une semaine à bord d'un voilier habitable « Grand-Surprise ».

    C'est un moment privilégié pour la promotion des produits et des métiers de la mer et des ports participants. Pour sa 12e participation au Défi des ports de pêche, l'équipage du port de La Tremblade, qui a terminé 6e en 2014, sera composé de Jacky Paillé, Jean-Philippe Hervé, François Boursier, Dimitri Neau, Emmanuel Birot et Samuel Paillé.

    Cette manifestation est inscrite au calendrier officiel de la Fédération française de voile. Cette sympathique rencontre sur l'eau n'en demeure pas moins une compétition de haut niveau. Elle est même devenue un élément incontournable du calendrier nautique national.

    Alain Tontale

    www.defidesportsdepeche.fr


    Le 15 Mai 2015

    Le voilier KVIII, seul au centre de l'Atlantique...




    ... va couper les grandes routes maritimes transatlantiques pour rejoindre les USA

    Carte Marine Traffic avec la dernière position connue de l'Hermione le 11 mai 2015


    Attention ! Pêcheurs de plancton... Myriade de microfragments de plastique...

    Le KVIII approche d'une immense "plaque" de déchets qui flotte dans l'Atlantique Nord



    On la considère comme la plus grande poubelle du monde, des milliards de déchets qui dérivent dans les océans hors de tout contrôle. En réalité, ce « 7e continent de plastique », comme il est surnommé, ne ressemble pas à un gigantesque amas compact de sacs, de bouteilles, de filets et autres bidons, mais à une « soupe » plus ou moins concentrée, constituée de quelques macrodéchets épars et surtout d’une myriade de microfragments, d’un diamètre inférieur à 5 millimètres. Documenté depuis une quinzaine d’années, le phénomène fait l’objet d’une recrudescence d’expéditions aux visées scientifiques – et à la communication – ambitieuses...

    Sur la route des Etats-Unis, l'équipage du Lycée Maritime de La Rochelle croisera l’expédition « 7e continent » qui s'est élancée ce 15 mai depuis la Martinique pour un périple d’un mois afin d’explorer la mer des Sargasses et l’Atlantique Nord et prolonger un programme lancé l’an dernier, qui avait avorté en raison d’avaries techniques. A bord d’un catamaran de 18 mètres, 10 navigateurs et scientifiques procéderont à des prélèvements, des mesures et des cartographies.

    « Notre objectif est d’améliorer la recherche fondamentale sur le sujet, explique Patrick Deixonne, le chef de l’expédition. Il s’agit de tenter de cartographier par satellite les zones polluées, d’étudier comment se déplacent les microplastiques dans les courants marins, d’analyser des nanoparticules et de savoir si la prolifération de méduses et de sargasses [des algues brunes qui envahissent les Antilles] a un lien avec les plastiques. Nous développons un volet scientifique unique au monde. »

    A terre, l’équipe de cinq personnes de l’association française Expédition 7e continent organise, en complément, des actions de pédagogie et de sensibilisation sur la gestion et la limitation de nos poubelles. Des étapes de nettoyage et de collecte des déchets sont ainsi programmées le long de l’arc antillais, du 18 au 23 mai, tandis qu’une caravane sera installée sous le pont Alexandre-III à Paris, du 5 au 8 juin, pour informer le public.


    Goélette d’exploration ou drones de repérage

    Cette expédition, si ambitieuse puisse-t-elle paraître, est loin d’être une première en son genre. Mi-mars, un trimaran de 21 mètres, financé par la fondation suisse Race for Water, a de son côté quitté Bordeaux pour une exploration de deux cent soixante-dix jours. Direction : les cinq grands vortex. Dans ces zones, également nommées gyres océaniques, des milliards de détritus s’amoncellent en raison des courants marins et de la force centripète qui les aspire lentement vers le centre de la spirale.

    « Nous nous focalisons sur les îles situées dans ces zones, qui agissent le plus souvent comme des barrages naturels, ce qui permet d’évaluer non seulement les types de déchets mais aussi leur volume et leur origine géographique, explique Lucie Gerber, en charge de la communication de Race for Water. Nous survolons d’abord les plages avec des drones pour repérer les déchets, puis nous prélevons manuellement les macroplastiques, ainsi que des échantillons de sable pour analyser les microparticules. Nous interrogeons également les populations locales pour connaître leur réaction face à la prolifération de ces détritus. »

    Après les Açores et les Bermudes dans l’Atlantique Nord, passées au crible par l’équipe fin mars, onze étapes scientifiques sont prévues jusqu’à décembre, de l’île de Pâques dans le Pacifique à l’archipel de Tristan da Cunha dans l’Atlantique Sud, en passant par les Chagos dans l’océan Indien. « Nous sommes les seuls à nous rendre dans les cinq gyres dans un temps très court, afin d’avoir des données comparables », avance Lucie Gerber, dont la fondation débourse 2,5 à 3 millions d’euros pour financer le projet. Les résultats sont attendus pour la fin de l’année.

    D’autres analyses devraient aboutir d’ici là. La goélette d’exploration Tara, qui a achevé fin novembre un périple de sept mois et 15 000 km en Méditerranée, doit livrer ses résultats sur la composition chimique des déchets collectés ainsi que sur l’interaction entre le plastique et le zooplancton, base de la chaîne alimentaire marine. Ailleurs, aux Etats-Unis notamment, l’institut 5gyres ou l’Algalita Marine Research Foundation, la première ONG à avoir exploré les 3,4 millions de km² de la « grande poubelle du Pacifique », continuent également de filtrer les océans pour traquer les microplastiques.
    Pour plus de précisions, lire l'article d'Audrey Garric dans Le Monde (15-05-2015) : A l’assaut des grands vortex de déchets dans les océans

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    Le 17 Mai 2015

    Depuis la dorsale Atlantique : Un SOS de l'équipage du Lycée Maritime de La Rochelle !

    Non ! Ne rentrez pas ! Nous allons vous aider !


    Alors que le budget du Grand Voyage vers les Etats-Unis n'est pas encore bouclé : Manque 1185 euros (sur 8000 €) et 8 jours pour apporter son soutien à l'équipage du Lycée Maritime de La Rochelle....

    François Fulpin, routeur (accessoirement prof de Maths), explique par des calculs très savants que le KVIII se trouve très exactement à mi-parcours. En effet, comme nous le remarquons sur la carte ci-dessus, le voilier est positionné très précisément sur la dorsale medio Atlantique. Les explications de François : Ils ont franchi la barre des 2000 miles.

    Le KVIII se trouve à mi-parcours... Mais pas dans la bonne direction ! Rebrousserait-il chemin ?

    Avec un Dollar fort, la vie est chère aux USA. Sans argent, Thierry le Pilote risque de devoir mendier avec le reste de l'équipage. Des lycéens rochelais à faire la manche dans les ports de Yorktown, Baltimore, New-York, Boston... Pendant que l'équipage de l'Hermione sera accueilli en grande pompe !

    Quelle misère depuis que cet euro ne vaut plus rien !

    N'y aurait-il pas des âmes charitables sur cette planète pour aider le KVIII à boucler son grand voyage sur les traces de l'Hermione ? Et surtout pour encourager les lycéens à remplir leur mission scientifique (en collaboration avec l'Ifremer) dans la collecte du plancton de l'Atlantique Nord... Ce plancton si précieux pour les conchyliculteurs et à la base de la chaine alimentaire marine, ressource des pêcheurs...

    Soutenez l'équipage du Lycée Maritime de La Rochelle en participant au financement du Grand Voyage LEMA et Hermione avec : Ulule



    Non ! Ne rentrez pas !  Au coeur de l'Atlantique, le désert océanique est riche en plancton !!!


    Cliquer Ici pour lire le marin du 8 mai 2015 consacré au plancton


    Le KVIII ne rentre pas... Le voilier doit contourner une dépression avant de rejoindre les States


    Pour connaitre l'humeur de l'équipage du Lycée Maritime de La Rochelle à bord du KVIII : LEMA et l'Hermione

    On en oublierait la vedette !!!

    Dorénavant, sur les traces du voilier KVIII, la frégate L'Hermione carbure à plein gaz pour atteindre les Etats-Unis dans les temps ! En effet, comme le relate Le Télégramme, L'Hermione a mangé son pain blanc et doit affronter des vents contraires... Bien qu'équipée de moyens modernes, notamment de moteurs, la frégate de la liberté n'est pas sereine par gros temps ! France 3 enfonce le clou : Dernières nouvelles de l'Hermione : la situation se complique.


    Pour tout savoir sur l'Hermione

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    Le 22 mai 2015

    Le KVIII à moins de 1000 milles du but, creuse l'écart...



     Copie d'écran du blog Herminone Lema

    Cette nuit, nous avons passé la barre symbolique des 1000 milles restant à parcourir. La dernière ligne droite vers Yorktown ? C’est ce que semble annoncer les fichiers météo pour les 2 prochains jours. Après, c’est plus incertain. Il faudra encore slalomer entre les zones de haute pression sans vent pour atteindre notre objectif. Nous commençons à connaître l’exercice!

    Depuis dimanche, afin de trouver du vent et ne pas se faire enfermer dans une vaste zone de hautes pressions, nous sommes allés chercher, plus au nord de notre route, un centre dépressionnaire. Cela nous aura permis de ne pas être ralenti et de ne pas faire de moteur. Cependant, depuis dimanche, l’idée de prendre un rond-point dépressionnaire à l’envers (vent de face) aurait pu donner un tournant moins optimiste au moral du bord. Cette épreuve nous a fatigué mais l’enthousiasme du bord reste de mise.

    Situation le 23 mai 2015 à 13h sur Earth

    Notre navigation est une réussite et nos marins et virtuoses de la cuisine ont continué à exercer leurs talents dans de la mer hachée jusqu’a 35N de vent. Hier, dans des conditions plus clémentes, nous avons fêté les 17 ans d’Axel. Ses compagnons de bordée lui ont fait des … crêpes! Rien ne les arrêtent. L’après-midi, un banc de dauphins est venu nous rendre visite.

    Nous continuons notre route maintenant loin devant L’HERMIONE. Plus de 200 milles séparent les deux bateaux. Un écart qui pourrait encore s’accentuer les prochains jours puisque la frégate est encore prisonnière d’une vaste zone sans vent. Nous devons cependant continuer afin de respecter nos contraintes d’autonomie en gazole, eau, vivres qui ne sont pas les mêmes que L’hermione. Nous faisons en sorte que notre navigation soit la plus proche possible des 21 jours.

    Extrait du Blog Hermione LEMA : Carnet de bord du 22 mai 2015


    Plancton : les découvertes historiques de Tara Oceans



    La revue Science a publié le 22 mai un hors-série sur les premiers résultats scientifiques de l’expédition Tara Oceans, A world of plankton. Les chercheurs livrent leurs découvertes sur la biodiversité du plancton, ses interactions, mais aussi sa sensibilité à l’environnement. C’est l’aboutissement de plus de trois ans de collecte de 35 000 échantillons, puis d’années d’analyse par des chercheurs de toutes disciplines et de tous horizons.

    La biodiversité du plancton est décrite à travers ses trois composantes : les virus, les microbes et les eucaryotes. Les virus sont les plus petits et les plus abondants : il y en a près de 1 à 100 milliards dans un litre d’eau de mer. Avec environ un million de virus différents découverts,  « on a capté presque toute leur diversité », révèle Patrick Wincker, du Genoscope (CEA). Et « 99 % sont totalement nouveaux ! ».

    Les chercheurs ont pu montrer leur modèle de dispersion : « Les virus sont produits dans des « banques de graines » locales puis sont dispersés par les courants océaniques », explique Matthew Sullivan, de l’université d’Arizona. Ainsi, chaque endroit contient presque toute la diversité des virus, mais avec des abondances très variables de chacun, selon les conditions...

    Les microbes et les eucaryotes...

    (...)

    « Il y a énormément d’interactions entre espèces et au sein des espèces. » Ce parasitisme effréné va des virus aux petites larves d’animaux : la plupart de leurs liens sont de type parasitique. Outre leur ampleur, les scientifiques ont découvert que « ces interactions ont un rôle majeur dans la composition des communautés planctoniques », indique Samuel Chaffron, de l’institut de recherche belge VIB. Les chercheurs sont parvenus à modéliser ces interactions : les modèles ont prédit comment des planctons très divers interagissaient, prédictions confirmées par les observations au microscope.

    Enfin, ils ont montré l’importance des courants océaniques sur ces écosystèmes. Notamment comment au sud de l’Afrique un tourbillon froid sépare nettement les populations planctoniques de l’océan Indien et de l’Atlantique, qui n’ont qu’environ 30 % de matériel génétique commun. « C’est un cycle de lavage à froid », observe le chercher italien Daniele Ludicone.

    La température de l'eau, un élément majeur

    Car, c’est un autre résultat important de Tara Oceans : quelques degrés sont déterminants pour la répartition du plancton. « Des groupes d’organismes différents se forment en fonction de la température de l’eau », observe Peer Bork de l’EMBL. C’est le facteur principal, loin devant l’oxygène ou les nutriments, expliquant la composition des communautés. « En voyant quel plancton est là, on peut en déduire la température ! » Cette forte sensibilité à la température implique que les changements climatiques ont un fort impact sur le plancton en présence.

    Ces résultats portent sur une fraction des échantillons. Leur exploration va se poursuivre à travers toute la communauté scientifique, qui dispose désormais d’une base de données extraordinaire pour comprendre les interactions entre océan, climat et biodiversité.

    D'après le marin du 22 mai 2015 : Plancton : les découvertes historiques de Tara Oceans

    Le 23 mai 2015


    In situ, les lycéens continuent de pêcher le plancton sur le chemin des States... Et depuis Toulouse, la France surveille l'Océan qui entoure le KVIII... 

    Bredouilles, les pêcheurs (de plancton) continuent de puiser sur le stock de conserves de maquereau...  Selon Alain Bombard, l'équipage du KVIII n'a rien à craindre pour la suite du voyage, les réserves de plancton sont assez importantes pour survivre plusieurs jours !!!

    http://hermione.lycee-maritime-larochelle.com/blog/k8-sur-de-la-pentecote/


    Toulouse : Centre de surveillance européen des Océans


    L’entreprise Mercator océan, basée près de Toulouse, vient de mettre en ligne le portail web du Copernicus Marine Service. La société lance ainsi officiellement le service de surveillance européen des océans dont Bruxelles lui a confié la mise en œuvre et l’exploitation en novembre.

    Le 11 novembre 2014, la Commission européenne a signé avec Mercator Océan un accord qui lui confie la mise en place du futur Copernicus Marine Service à compter d’Avril 2015. Ce service a pour mission de fournir un accès libre et gratuit à une information scientifiquement qualifiée et régulière sur l’état physique et biogéochimique de tous les océans du globe, en surface comme en profondeur : température, courants, salinité, hauteur de mer, glace de mer, couleur de l’eau, chlorophylle….

    Le catalogue de produits océaniques du service englobe des produits dérivés d’observation spatiale et in situ, des prévisions et analyses en temps réel, et des séries temporelles sur plusieurs dizaines d’années dans le passé (réanalyses).

     Température de l'Océan Atlantique Nord (Copernicus Marine Service)

    Ce service est destiné à de nombreux usages, qu’ils soient de nature commerciale, scientifique, pour des missions de service public ou tout simplement pour les citoyens curieux de l’état de leurs océans. On citera par exemple : les politiques et règlements de l’Union européenne comme la directive cadre « stratégie pour le milieu marin », la lutte contre la pollution marine, la protection de la biodiversité, la sécurité et le routage maritimes, l’exploitation durable de l’environnement côtier et des ressources marines, les énergies marines, la surveillance du climat, la prévision des cyclones…

    Le Contrat de délégation de la Commission Européenne porte sur un montant de 144 Millions d’Euros entre 2014 et 2021.

    Les océans, acteurs majeurs du système climatique


    La journée mondiale de l’océan est célébrée chaque année afin de rappeler l’importance de l’océan dans notre vie quotidienne. Véritable poumon de notre planète, il fournit la plus grande partie de l’oxygène que nous respirons.

    Source : Réunion 1ère Publié le 08/06/2015

    Cette Journée Mondiale des Océans donne l’occasion d’informer le public sur l'impact des actions humaines sur l'océan, et de mobiliser et unir les populations du monde sur un projet de gestion durable de l’océan de notre planète.

    Cette année, la Commission océanographique intergouvernementale de l'UNESCO organise une journée complète dédiée au rôle de l'océan dans le système climatique, en amont des négociations sur le changement climatique qui auront lieu au cours de la 21e Conférence des Parties à la Convention-cadre sur les changements climatiques (COP21), fin 2015.

    Les objectifs de cette journée sont les suivants :
    • mobiliser la communauté scientifique internationale pour travailler ensemble sur le rôle de l'océan dans le système climatique, afin de mieux informer les représentants institutionnels des Nations Unies, les États membres et les décideurs pendant les préparatifs de la COP21,
    • créer un élan politique autour des liens qui unissent l’océan au climat, afin de favoriser l’engagement des Etats membres et des institutions des Nations Unies et une meilleure prise en compte de l'océan dans les négociations sur le changement climatique et le processus parallèle à la CCNUCC,
    • fournir un forum où la société civile internationale, les jeunes et les scientifiques peuvent dialoguer sur le rôle de l'océan dans le système climatique, en amont de la conférence scientifique de l’UNESCO intitulée « Notre avenir commun sous le changement climatique» qui se tiendra du 7 au 10 juillet 2015,
    • sensibiliser le public, avec des expositions sur les liens entre l'océan et le climat, et
    • promouvoir le développement de solutions durables et respectueuses de l'océan, par une meilleure collaboration entre la science, la politique et la société, afin d’atténuer le changement climatique.


    Les Outre-Mer représentent plus de 96 % de la superficie des eaux françaises

    Grâce à ses Outre-mer, la France est en superficie la deuxième puissance mondiale pour les mers et les océans. Pourtant, aujourd’hui, seuls 3,8 % de ces eaux situées en Outre-Mer sont protégés.

    D'ici la fin du siècle, le niveau des océans pourrait augmenter de 97 centimètres et submerger des territoires ultra-marins comme la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie. Pour les 200 milllions d'habitants de la planète qui vivent à moins d' un mètre au dessus du niveau de la mer, les conséquences seront évidemment catastrophiques...

    Explications avec ce reportage de Ronan Ponnet



    Parmi les solutions face à la montée des océans, l'une d'entre-elles consiste à repenser l'habitat en bord de mer...ou à créer des îles artificielles. Voyez ce reportage de Véronique Urtizberea...



    Terres et mers d’innovation : s’inspirer des Outre-Mer

    Table ronde organisée ce lundi 8 juin, à Paris, dans le cadre de la Journée mondiale des océans. 

    Conjointement organisée par France Télévision et Les ateliers de la Terre, cette journée de débat sera clôturée par Madame Georges Pau-Langevin, Ministre des Outre-Mer.

    En cette année de la COP21 à Paris, il est important que le service public montre son engagement sur les sujets climatiques devenus des enjeux essentiels. Au-delà de relayer objectivement ces informations, il s’agit de participer pleinement à une réflexion nécessairement globale et de mettre en avant les représentations transversales des parties prenantes. Dans ce cadre et à l’occasion de la Journée des Océans, il apparaît cohérent et pertinent que France Télévisions participe à l’émergence de ces innovations et de ces relais de croissance et participe à la valorisation de l’identité française qui historiquement a su mêler diversité et richesse.

    La COP 21 appelée à se pencher sur la protection des océans

    Le rôle des océans dans la lutte contre le réchauffement climatique doit être davantage pris en compte dans les négociations de Paris Climat 2015, réclame la plateforme Océan et Climat.

    Source : Euractiv Par Cécile Barbière le 09/06/2015

    Les océans sont les poumons méconnus de la planète, ont prévenu les signataires de l’Appel de l’Océan pour le climat, qui rassemble les propositions de l’économie bleue en amont de la conférence de Paris Climat 2015.

    À l’occasion de la journée mondiale de l’océan, de nombreux représentants de la société civile, d’ONG mais aussi du monde de l’entreprise ont signé cette déclaration qui regroupe 18 propositions visant à remettre l’océan au cœur des négociations de la COP21.

    >>Lire : L’Europe apporte sa pièce au puzzle de la coopération internationale pour le climat

    Car si les 5 océans de la planète représentent 71 % de la surface terrestre et jouent un rôle de régulateurs prépondérant de la température terrestre, ils ont souvent été laissés à l’écart des négociations internationales sur le climat.

    >>Lire : L’océan absorbe moins de CO2, ce qui risque d’accélérer le réchauffement climatique

    « La COP 21 est condamnée à être un échec si nous ne mettons pas l’Océan au cœur des débats », a prévenu Francis Vallat, président de du réseau des Clusters Maritimes Européens, à l’occasion d’une conférence organisée par Green Cross le 8 juin.

    Les différents signataires de l’appel, parmi lesquels les Armateurs de France, l’Institut de l’Économie circulaire ou encore le Comité 21, WWF, etc. espèrent convaincre les négociateurs de la COP 21 de l’importance de l’enjeu.

    Propositions

    Les propositions listent un certain nombre de priorités, notamment celle du renforcement de la capacité de l’océan à atténuer les changements climatiques, en mettant en place davantage d’écosystèmes marins protégés et fonctionnels en mesure de stocker le CO2.

    Aujourd’hui, seuls 3 % des océans sont des zones protégées, un chiffre très insuffisant pour assurer la pérennité de la capacité de stockage de Co2, selon la plateforme Océan et climat.

    « L’océan est doublement impacté par le réchauffement climatique » explique Laurence Eymard, directrice de recherche au CNRS. « La fonte des glaciers qui fait augmenter le niveau de la mer, mais aussi l’expansion thermique de l’océan » détaille-t-elle.

    >>Lire : Le réchauffement des océans responsable de la propagation de bactéries

    Et les conséquences sont nombreuses : impact sur le littoral, baisse de la concentration en oxygène dans les océans, acidification des océans, etc. Autant de changement qui déséquilibre l’écosystème marin, perturbe les migrations des espèces marines, voire accélère la disparition de certaines.

    « Entre 1970 et 2010, nous avons observé un recul de 39 % des espèces marines et la disparition de 50 % des coraux de la planète » explique Philippe Germa, directeur général de WWF France.

    Poumon de la planète

    L’appel souligne également l’importance de la préservation des océans, qui sont les principaux capteurs de CO2 de la planète.

    « L'océan capte 90 % de la chaleur due à l'effet de serre et un quart des émissions de CO2 » a souligné la chercheuse Françoise Gail, conseillère scientifique de la Plateforme Océan et climat. « Jusqu'à quand cette capacité de régulateur du climat pourra-t-elle être maintenue ? » a-t-elle demandé.

    Une dégradation de la capacité d'absorption des océans ferait grimper rapidement les niveaux de CO2 , réduisant à néant les efforts des pays pour limiter leurs propres émissions.

    Prochaines étapes :
    30 novembre au 11 décembre: COP 21 à Paris

    Liens externes :


    Mardi 26 Mai 2015

    Escale de l'Hermione aux Bermudes

    https://www.facebook.com/185262083157/photos/a.197714798157.131313.185262083157/10153350477078158/?type=1&theater


    Le 27 Mai 2015




    Et le plancton pompait... pompait... pompait... pompait comme des Shadoks !

    La pompe à carbone biologique selon la plateforme Océan et Climat

    Source : Mercator Ocean


    Et il pompait toujours.... Mais pas suffisamment !!!

    L'acidification des océans révélée depuis l'espace


    L'acidité des océans observée grâce au satellite SMOS (Soil Moisture and Ocean Salinity) de l’Agence Spatiale Européenne (© Ifremer / ESA / CNES )

    Publiée en février 2015 dans la revue internationale « Journal of Environmental Science and Technology », une étude menée par une équipe internationale démontre l'intérêt d'utiliser les satellites pour surveiller l'acidification des océans.

    Source : Ifremer le 16 février 2015

    Gravitant autour de la terre à plus de 700 km de distance, les satellites équipés de différents instruments embarqués permettent d'accéder à des informations géophysiques essentielles telles que la salinité et la température. Combinées, ces mesures peuvent être utilisées pour évaluer l'acidification des océans sur des zones beaucoup plus vastes et bien plus rapidement qu'avec les méthodes utilisées précédemment par la communauté scientifique. Cela devrait largement améliorer la façon dont les biologistes marins et les spécialistes du climat étudient l'océan.

    Chaque année, plus d'un quart des émissions mondiales de CO2 issues de la combustion de matières fossiles et de la production de ciment se retrouvent dans les océans. Ce processus rend l'eau de mer plus acide et menace une partie de la biodiversité marine. Au cours du prochain siècle, l'augmentation des émissions de CO2 et l'acidité croissante de l'eau de mer risquent de fragiliser davantage les écosystèmes marins, d'où la nécessité de pouvoir suivre attentivement l'évolution de l'acidité des océans.


    L'acidification des océans



    Le CO2 ou gaz carbonique, n'est pas seulement responsable du réchauffement climatique. En fait tout le CO2 que nous émettons en brûlant du pétrole, du charbon ou du gaz, ne reste pas dans l'atmosphère. Une partie non négligeable (25 %) est absorbée par les océans.


    Le réchauffement climatique et l’acidification des océans seraient les deux principaux problèmes écologiques induits par l’accroissement des émissions de CO2. Le pH de la surface des océans aurait substantiellement diminué avec l’augmentation des activités humaines polluantes, entraînant ainsi un bouleversement des écosystèmes. Parallèlement, le réchauffement de la planète risque de contribuer à l’élévation du niveau de la mer et menace l’équilibre général du climat. Les eaux mondiales pâtissent ainsi d’une activité humaine toujours plus dense. Comment faire pour stabiliser nos émissions de CO2 et éviter des dérèglements irréversibles ?
     
    Une équipe de scientifiques internationaux impliquant des chercheurs de l'Université d'Exeter (Royaume Uni), de Plymouth Marine Laboratory (Royaume Uni), de l'Agence Spatiale Européenne [2] et de l'Ifremer, propose des méthodes nouvelles pour estimer et surveiller l'acidité des océans depuis l'espace. Leurs résultats sont publiés demain, 17 février, dans la revue internationale «Journal of Environmental Science and Technology».

    "Les satellites vont jouer un rôle de plus en plus important dans la surveillance de l'acidification des océans, en particulier dans les eaux éloignées et souvent dangereuses comme l'Arctique." explique Jamie Shutler de l'Université d'Exeter qui a dirigé l'étude.

    "Il est à la fois difficile et coûteux de réaliser des mesures sur le terrain tout au long de l'année dans des endroits inaccessibles. Nous développons ces techniques innovantes pour surveiller de vastes zones des océans. Cela nous permet d'identifier rapidement et facilement les zones les plus concernées par l'acidification croissante " précise t-il.

    "Jusqu'à présent, les mesures de température, mais surtout de salinité, données essentielles pour déterminer l'acidité, étaient réalisées grâce à des instruments in situ et pendant des campanes en mer" souligne Nicolas Reul, chercheur au Laboratoire d'Océanographie Spatiale du Centre Ifremer Bretagne et l'un des auteurs de l'étude. L'approche traditionnelle limite donc l'échantillonnage à de petites zones de l'océan. "La surveillance par satellite est par conséquent cruciale pour obtenir une vision globale des océans", souligne Nicolas Reul. 

    La méthodologie proposée par cette équipe internationale utilise l'ensemble des technologies instrumentales embarquées sur différents satellites pour mesurer des données géophysiques essentielles, comme la température de l'océan à l'aide de caméras thermiques notamment ainsi que la salinité grâce aux capteurs à micro-ondes de grande longueur d'onde.

    Un certain nombre de satellites existants peuvent être utilisés pour ce faire, notamment la mission SMOS (Soil Moisture and Ocean Salinity) de l'Agence Spatiale Européenne lancée en 2009 et la mission Aquarious de la NASA lancée en 2011, qui permettent de mieux évaluer la salinité de surface et les variations de l'acidité.

    Ces technologies invitent au développement d'autres capteurs satellite, afin d'atteindre une meilleure résolution des images, notamment au regard de l'enjeu que constitue la surveillance de l'acidification des océans sur l'ensemble de la planète.

    [2] Cette recherche a été financée par l'Agence Spatiale Européenne


    Le 29 Mai 2015

    A l'approche du talus continental...



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    Le K8 en Amérique
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    Le 31 Mai 2015

    Arrivée du K8 à Yorktown : à l'entrée de Chesapeake bay


    L'Hermione touche les côtes US...





    Yorktown, à l'entrée de Chesapeake bay, baie où jadis les huîtres étaient récoltées par million de boisseaux



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    Le 2 juin 2015

    Arrivée de l'Hermione sur les côtes américaines...



    Crédit : US Navy

    Rencontre avec l'USS Mitscher et hommage aux marins disparus en 1781...

    Le 2 juin en fin de journée, le destroyer USS Mitscher accueille l'Hermione, la réplique de la Frégate du Marquis de La Fayette sur les côtes de Norfolk (USA) en Virginie. Un hommage aux marins disparus lors de la bataille décisive de Yorktown en 1781 est rendu en mer à cette occasion. La bataille de la baie de Chesapeake en 1781 au large de Yorktown fut cruciale dans la lutte pour l'indépendance des Etats-Unis, car elle entraîna la défaite de la Royal Navy et la chute de Yorktown.

    L'Hermione est actuellement à quai à Norfolk pour procéder aux formalités administratives avant de rejoindre Yorktown le 5 mai matin (locale) à 8h00 (14:00 HF) pour sa toute première escale publique du 5 au 8 juin 2015. Pour ensuite longer la côté américaine, en s'arrêtant dans tous les ports importants dans la guerre d'indépendance...

    Pour plus d’informations : L’Hermione la frégate de la liberté

    La ville de Yorktown attend l'arrivée de la frégate. La municipalité a ouvert un site spécialement dédié à la venue de la frégate...


    Les escales de l'Hermione sur la côte nord américaine...




    L'Hermione arrive en Amérique, comme en 1781

    Le K8 en éclaireur...

    La Dame de la capitainerie de Yorktown apprécie la bouteille de Titi, le capitaine du K8 !!!



    La copie exacte du voilier du marquis de La Fayette doit arriver ce 5 juin à Yorktown, là où les forces françaises étaient venues soutenir les indépendantistes américains il y a deux siècles.

    Source : France 3 publié le 05/06/2015 | 18:15

    Après plus d'un mois et demi à traverser l'Atlantique, l'équipage de l'Hermione doit enfin arriver sur les côtes américaines ce 5 juin, à Yorktown en Virginie. Une destination évidente pour ce gigantesque voilier, copie exacte du bateau du marquis de La Fayette qui avait fait le même voyage en 1781. À l'époque, des soldats français étaient venus aider les indépendantistes américains dans leur guerre contre les Britanniques. Un véritable symbole d'amitié entre les deux pays.

    Le souvenir de La Fayette

    Le bateau du lycée maritime de La Rochelle est déjà là, amarré sous le pont de Yorktown, pour accueillir l'Hermione. Mais la météo est plus capricieuse, avec un avis de tempête et même de gros vent. Heureusement, ils peuvent s'abriter à la capitainerie du port local. Car les habitants attendent aussi impatiemment l'arrivée d'un navire qui rappelle la mémoire de La Fayette, véritable héros en Virginie.

    5 jours après l'accostage du K8 sur les pontons de Yorktown
      
    Arrivée de L'Hermione à Yorktown




    Pour plus de détails : Hermione La Fayette

    L'Hermione a fait escale à Yorktown du 5 au 7 juin, où elle a rencontré un vif succès. Le public était venu en nombre accueillir la frégate aux États-Unis. Compte-rendu de cette escale symbolique. 

    Les habitants de la petite ville de Yorktown étaient nombreux à s'être réunis dans le port de Yorktown pour saluer l'arrivée de L'Hermione. Enthousiastes, certains avaient même pour l'occasion revêtu des costumes d'époque. L'équipage a assuré le spectacle et donné de la voix en interprétant quelques célèbres chants de marins, répétés pendant la transatlantique.




    Parmi le public se trouvaient des journalistes, des membres de la flottille MédHermione venus spécialement de Méditerranée pour accueillir l'Hermione à Yorktown, des lycéens du lycée maritime de La Rochelle, ainsi que de nombreux officiels qui avaient fait le déplacement dont plusieurs administrateurs de l'association Hermione-La Fayette. Étaient également présents le gouverneur de Virginie Terry McAuliffe, la ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie Ségolène Royal, Miles Young, Président de Friends of Hermione, Thomas G Shepperd, Président du York County,  Gérard Araud, l'ambassadeur de France aux États-Unis, Sylvie Marcilly, vice-présidente du Conseil Départemental de Charente-Maritime, Yves Debien, vice-président de la région Poitou-Charentes et Frédéric Lefebvre, député de la 1ère circonscription des Français établis hors de France pour l'Amérique du Nord.

    Au cours de la cérémonie, les officiels se sont échangés des cadeaux. Ségolène Royal a symboliquement offert la Déclaration d'Indépendance.

    La ministre s'est ensuite rendue au Yorktown Victory Memorial, accompagnée de Gérard Araud, elle a déposé une gerbe de fleurs en souvenir des disparus et de la victoire de la bataille de la Chesapeake.

    Le lundi 8 juin, l'Hermione quitte Yorktown pour remonter  la baie de Chesapeake direction Mount Vernon sur le fleuve Potomac...

    Mount Vernon était la résidence de George Washington, premier président des États-Unis, dans l'État de Virginie. A quelques minutes au sud de Washington, la capitale fédérale étatsunienne, ce domaine est situé sur les bords du fleuve Potomac qui se jette dans la baie de Chesapeake...

    Source et pour plus d'informations sur le blog de l'Hermione : Escale de Yorktown


    Infographie interactive : « L'Hermione » et La Fayette en Amérique

    http://www.lemonde.fr/international/visuel/2015/06/05/infographie-interactive-l-hermione-et-la-fayette-en-amerique_4648080_3210.html


    Un périple de 11 étapes avant une escale au Canada

    Après trois jours à Yorktown, le trois-mâts doit effectuer pendant plus d'un mois un périple de 11 étapes dans les hauts lieux de la Révolution américaine, comme Philadelphie ou Boston, le long des côtes du pays, avant une dernière escale au Canada. L'apothéose aura lieu en baie de New York, où "L'Hermione" sera escortée de centaines de bateaux pour la grande parade du 4 juillet, jour de l'Indépendance américaine, sous l'oeil de la statue de la Liberté.

    Source et plus d'informations sur Culture Box (5 juin 2015) : Partie de France, "l'Hermione" est arrivée à Yorktown aux États-Unis

    Yorktown, à l'embouchure de la baie de Chesapeake, a été le théâtre de la déroute anglaise en 1781 face aux insurgés américains commandés par George Washington, aidés par un corps expéditionnaire français comprenant Gilbert du Motier, marquis de La Fayette (1757-1834), le comte de Rochambeau et l'escadre de l'amiral de Grasse.

    "On doit se souvenir d'où vient la liberté", a indiqué à l'AFP Miles Young, président de l'association les Amis de l'Hermione-Lafayette en Amérique, co-organisatrice du voyage, "l'intervention française a été décisive. À Yorktown, il y avait plus de combattants français que d'Américains", rappelle-t-il. "Ça fait 18 ans que j'attends ce moment. C'est un grand moment d'émotion", a confié de son côté, toujours à l'AFP, Brigitte van den Hove-Smith, présidente de l'association Friends of the Hermione (Les Amis de l'Hermione) pour la Floride.

    Trois jours de festivités

    Une cérémonie officielle, avec hymnes et drapeaux nationaux pour célébrer cette histoire commune, devait avoir lieu peu après l'arrivée du bateau dans la ville, en présence du gouverneur de Virginie Terry McAuliffe et de la ministre française de l'Ecologie Ségolène Royal. Un dépôt de gerbe devait honorer le souvenir de la bataille de Yorktown d'octobre 1781 et une sonnerie aux morts la mémoire des soldats français qui y sont tombés.

    Yves Debien, vice-président de la région Poitou-Charentes, partenaire de ce "projet extraordinaire", s'est réjoui de ce "moment poignant" de voir arriver "L'Hermione" en terre américaine après l'avoir vu quitter le chantier naval de Rochefort où elle a été construite.

    Trois jours de festivités sont programmés dans la petite ville aux maisons anciennes de briques ou de bois blanc, aux magasins arborant pour certains les drapeaux des deux pays. "L'Hermione" a ouvert ses portes au public qui se retrouve également convié à des conférences, marchés de plein air ou exposition thématique.

    Un dîner de gala aura lieu mardi en l'honneur du bateau à Mount Vernon, la demeure et lieu de sépulture du premier président américain George Washington, près de la capitale qui porte son nom. Du cognac Hennessy transporté par le bateau -il y en avait à bord de celui de La Fayette- sera vendu aux enchères à des fins caritatives.

    Découverte des villes escales aux USA : Hermione 2015


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    Croisière sur le Potomac - Chesapeake Bay

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    Le 9 juin 2015

    L’Hermione à Mount-Vernon, sur les traces de George Washington


    Après une semaine d’escale à Yorktown, première ville américaine à accueillir L’Hermione, l'équipage du Lycée maritime de La Rochelle à bord du K VIII poursuit son voyage dans la baie de Chesapeake et le Potomac toujours sur les traces de la réplique de la frégate de La Fayette. Pour jeter l’ancre sur le fleuve Potomac, à Mount Vernon, dans l’état de Virginie, au pied du domaine de George Washington, premier président des Etats-Unis, puis à Alexandria (10-12 juin), port avancé de la capitale Washington DC, distante de 4 km...

    Les faces cachées de L’Hermione et de George Washington « Père de la nation »

    En 1780, L’Hermione, la frégate de la liberté, permit à La Fayette de rejoindre les insurgés américains en lutte pour leur indépendance contre la couronne anglaise... Cependant cette lutte de certains riches planteurs pour leur liberté ne doit pas masquer une réalité... L’oppression des autochtones, l’accaparement des territoires indiens depuis l’indépendance jusqu’à nos jours.


    George Washington, père de la nation

    George Washington (22 février 17321 - 14 décembre 1799) est le chef d’état-major de l’Armée continentale pendant la guerre d’indépendance (1775-1783) avant d'être le premier président des États-Unis (1789-1797). Né à Pope's Creek dans la colonie britannique de Virginie, il est l'un des planteurs les plus riches de la région avec son domaine de Mount Vernon. Grâce à sa participation à la guerre de Sept Ans (1756-1763), il devient rapidement célèbre des deux côtés de l'Atlantique et s'intéresse aux questions politiques. Son engagement dans la Révolution américaine ainsi que sa réputation le portent au poste de commandant des troupes américaines, qu'il organise et mène à la victoire finale, avec l'aide des Français, sur la métropole britannique. Après le conflit, il participe à la rédaction de la Constitution américaine et fait l’unanimité lors de la première élection présidentielle. Pendant ses deux mandats, George Washington montre ses qualités d'administrateur habile, malgré les difficultés internes et la guerre en Europe. Il a laissé son empreinte sur les institutions du pays et sur l’histoire nationale.

    Considéré comme l'un des Pères fondateurs des États-Unis par les Américains, George Washington a fait l'objet de nombreux hommages depuis la fin du XVIIIe siècle : son nom a été donné à la capitale des États-Unis, à un État du nord-ouest de l'Union, ainsi qu'à de nombreux sites et monuments. Son effigie figure depuis 1932 sur la pièce de 25 cents (quarter) ainsi que sur le billet d'un dollar. Source : Wikipedia

    La face cachée de George Washington


    La déclaration d’indépendances des États-Unis est explicite : « Nous tenons pour évidentes, pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. »

    Et pourtant, le père de la nation, George Washington lui-même, envoya 6200 hommes en 1779, soit un quart de son armée, dans le territoire de la Confédération iroquoise des Six Nations. Ils avaient pour ordre d’anéantir la Confédération toute entière, les nations neutres aussi bien que celles qui s’étaient alliées aux Anglais. Selon les estimations, une cinquantaine de villages furent rasés ainsi que les champs, mesure qui, à quelques semaines de l’hiver, eut pour effet de réduire les Iroquois à la famine. Un exemple parmi tant d’autres des rigueurs de l’époque. Mais hélas, l’héritage de Washington s’est perpétué et le pays auquel il a donné naissance n’a jamais cessé de menacer, d’intimider et de malmener les nations indigènes à l’intérieur de ses frontières.

    Thomas Jefferson aussi, père de la démocratie américaine, obligea les autochtones d’Amérique à abandonner leur culture et leur identité pour devenir fermiers dans une utopie purement américaine. Pour s’emparer des terres des indiens sans recourir à l’action militaire directe, il fera établir des « maisons de commerce » sur le territoire d’une tribu donnée afin d’encourager ses citoyens à contracter des dettes qu’ils ne pouvaient évidemment pas rembourser sans vendre des parties importantes de leur territoire. Autre méthode : désigner des « chefs politiques » dans le but de contourner les gouvernements traditionnels.

    D’après Jean-Michel Selva sur son blog Sud-Ouest : Louisiane, Mississipi et les Etats du Sud des USA

    A Mount Vernon, L’Hermione honore le « Père de la nation »



    Le mardi 9 juin, le commandant Yann Cariou et ses hommes et femmes d’équipage, mouille sur le fleuve Potomac, devant Mount Vernon, le domaine où Georges Washington avait élu résidence et où il repose depuis 1799, année de sa mort.

    Le soir, à l’occasion d’un dîner de gala à Mount-Vernon, Moët Hennessy organise la vente aux enchères de la première des deux barriques de cognac « Coupe Hennessy 250 » embarquées en mars dernier dans les cales de L’Hermione afin de célébrer les 250 ans de la célèbre maison fondée en 1765 par Richard Hennessy. Les bénéfices de cette vente seront versés au profit de « Mount Vernon Ladies’ association », qui œuvre au rayonnement de la demeure de George Washington. La deuxième vente aura lieu le 7 juillet prochain à New-York pendant l’événement anniversaire des 250 ans de Jas Hennessy & Co.



    C’est par un feu d’artifice tiré en l’honneur de L’Hermione, que s’achève cette escale à Mount Vernon. La frégate reprend la mer dans la nuit pour mettre le cap sur Alexandria, à quelques encablures de Washington, où elle est attendue le 10 juin au matin.

    La face cachée de « L’Hermione »

    D’après Jean Pujo dans Le Marin

    La réplique de la frégate qui permit, en 1780, à La Fayette de rejoindre les insurgés américains a quitté les Canaries le mercredi 6 mai pour rejoindre à son tour l’Amérique, où elle est arrivée en ce début juin. Une nouvelle Hermione, dont la construction a demandé près de vingt ans, réplique en tout point de la première mais qui, sécurité oblige, a dû sacrifier à la modernité.

    Comme le dieu romain Janus, L’Hermione a deux visages : celui de la magnifique réplique de sa devancière du XVIIIe siècle et celui, plus secret, d’un navire répondant aux conditions que l’on exige en 2015, pour autoriser un bateau à prendre la haute mer. Si le fait d’être armée en plaisance allège un peu ces contraintes, ces dernières n’en restent pas moins nombreuses et il a fallu en assurer l’intégration dans la frégate. Voici quelques-uns des aménagements dévoilés par Sébastien Vivies (1), du bureau d’études Yacht concept, qui a conduit le chantier. Latouche-Tréville serait certainement très surpris s’il revenait aujourd’hui à bord.

    Sur le pont de L’Hermione, bien en évidence, le Zodiac de secours.

    Commençons par la dunette, située à l’arrière sur le pont des gaillards. Il faut avoir un œil un peu averti pour y remarquer la présence anachronique de la poupée d’un treuil. Des bittes d’amarrage et deux chaumards modernes s’y sont aussi glissés. Non loin de là, les conteneurs blancs des radeaux de survie qui « peuplent » les cages à poules (où l’on élevait autrefois un lot de ces volatiles) sont moins discrets. Et en arrivant à l’aplomb de la Grand-rue, on ne peut échapper à la présence d’un petit mât de charge avec winch. Il sert un Zodiac de secours Mob orange, stocké sur le pont de batterie, au-dessus du grand et du petit canot dont c’est traditionnellement la place.

    Dans les cages, les radeaux de survie ont remplacé les poules...

    Suite dans Le Marin 

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    Le 12 Juin 2015

    Chesapeake Bay au coeur d'une tragédie environnementale


    ou comment plus de 130 années d'agriculture intensive, d'industrialisation massive et d'urbanisation soutenue ont fait de la baie de Chesapeake, un laboratoire grandeur nature d'analyse des impacts anthropiques dans cette région littorale nord américaine... Dans les années 1970, cette baie détient le triste privilège d'être le premier endroit de la planète déclaré "marine dead zone" (zone marine morte), à savoir que le manque d'oxygène des eaux (hypoxie) est tel qu'aucune vie ne peut s'y développer... Liées à une forte eutrophisation (conséquence de l'accumulation de nutriments notamment de nitrates dans les eaux), les zones mortes sont à l'origine du déclin des activités de pêche, et tout particulièrement de la production des huîtres, principale richesse de la région...

    Effondrement de la production d'huîtres de Chesapeake Bay



    Au début des années 1990, Philippe Goulletquer (Ifremer) analyse les causes du déclin de la production d'huîtres (Crassostrea virginica) de la Baie de Chesapeake...

    L'analyse des données historiques des productions annuelles d'huîtres Crassostrea virginica a été réalisée pour la partie marylandaise de la Baie de Chesapeake. Les différentes tendances sont analysées parallèlement aux principaux évènements et aux stratégies d'aménagements qui ont été appliquées dans la baie. Trois périodes principales sont identifiées: (1) la période de forte production (1840 à 1890) avec des débarquements qui ont dépassé 600 000 tonnes. Elle est caractérisée par une forte surpêche entraînant la destruction de l'habitat des gisements d'huîtres provoquée par une utilisation abusive d'engins de récolte; (2) la période de décroissance et d'apports stables (1900 à 1980) due à l'échec du plan de repeuplement et au fort taux de sédimentation et les conditions estivales anoxiques n'a pas permis de dépasser une production de 80 000 tonnes; (3) la période de forte décroissance de la production (1981-1988) avec des apports annuels inférieurs à 15 000 tonnes est caractérisée par les fortes mortalités liées aux parasites (MSX et Perkinsus marinus), à la prédation et aux pratiques d'aménagement. Des stratégies alternatives pour la restauration de la production d'huîtres en Baie de Chesapeake sont discutées. 

    Source : Causes of decline of oyster production (Crassostrea virginica) in the Maryland portion of the Chesapeake Bay : a literature study (Les causes du déclin de la production d'huîtres (Crassostrea virginica) dans la partie Marylandaise de la Baie de Chesapeake : une étude bibliographique) - Goulletquer Philippe, Heral Maurice, Rotschild Brian - 1994 Cliquer Ici pour télécharger cette publication

    "The Oyster Question" : 130 années de débats stériles !

    The Oyster Question: Scientists, Watermen, and the Maryland Chesapeake Bay since 1880, by Christine Keiner, The University of Georgia Press, 2009.

    Le livre de référence de Christine Kiener – The oyster question 2009 – attribue dès la première phrase les échecs de la politique ostréicole depuis 130 ans dans la baie du Chesapeake (Maryland-USA) à une « guerre culturelle » entre les trois partis concernés : les Professionnels (watermen), la Recherche et l’Administration politique.

    On doit se demander comment se manifeste cette guerre culturelle sans attendre que de nouvelles cultures, touristique (disposer d’un environnement d’une santé irréprochable) et écologique (entretenir des productions durables !) réclament d’autres droits tout aussi légitimes.

    Il semble que chaque parti regarde et vit les mêmes scènes de points de vue trop différents, juché sur des échelles de valeurs propres à sa communauté. On pourrait s’attendre à ce que les « responsables» prennent un peu de hauteur afin de mieux apprécier les paramètres qui participent aux phénomènes vécus, dans la mesure où ils sont pressentis comme de meilleurs garants de l’intérêt général. Mais il semble très difficile à tous de changer d’échelles, de lunettes ou de jumelles, pour partager, discuter, croiser et confirmer les indications rapportées par les uns et les autres : la langue française ne serait-elle pas suffisante pour faire cette enquête ?

    D'après Jean-François Le Bitoux dans RPA : « Changer d’échelles pour mieux regarder et surtout voir autre chose, sous un autre angle »

    Lire aussi : Maryland's Oysters: Thirteen Decades of Debate

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    Eutrophisation : une menace pour les eaux de Bretagne ?



    26 mai 2015 | 20H30

    Mardis de l'Espace des sciences

    Salle Hubert Curien des Champs Libres

    Pierre Aurousseau
    agronome, Unité de recherche Sol Agro et hydrosystème Spatialisation (Agrocampus Ouest), Président du Conseil scientifique de l'environnement en Bretagne (CSEB)

    L'attention du grand public a été attirée avec raison depuis plusieurs années par le phénomène des marées vertes. Elles constituent l’une des manifestations de l'eutrophisation, mais il ne s’agit que de l'un des grands dysfonctionnements environnementaux des pays développés. La France de l'ouest est également confrontée depuis des années à des proliférations de micro-algues colorées dans les eaux douces et les eaux littorales…

    http://www.espace-sciences.org/conferences/mardis-de-l-espace-des-sciences/eutrophisation-une-menace-pour-les-eaux-de-bretagne

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    Pendant ce temps à Etel....

    Conférence de Pierre Mollo : « Ça chauffe pour le plancton ! »


    Conférence de Pierre Mollo qui revient de plusieurs mois en Antarctique où il participait à une mission scientifique. Il présente la situation du plancton au plan mondial, le rôle primordial du plancton et les menaces qui pèsent sur lui !

    Vendredi, 12 Juin, 2015 - 20:30       

    Etel / Musée des Thoniers

    Ce vendredi, le Musée des Thoniers accueillera Pierre Mollo, une figure du monde scientifique. A l'initiative de l'association Étel bleu, cet homme qui arpente la planète pour étudier le plancton donnera une conférence intitulée : « Ça chauffe pour le plancton ». Pierre Mollo va nous parler du rôle primordial du plancton et des menaces qui pèsent sur lui, cette source de toute vie marine et de notre oxygène !

    « Notre projet est la sauvegarde et la mise en valeur de la Ria. La venue de Pierre Mollo, conférencier international, permettra d'alerter sur une des richesses de la rivière. Le plancton est à la base de la chaîne alimentaire et est essentiel à l'équilibre de la vie. Il représente un gros enjeu écologique », explique Jacques Montaron, membre fondateur d'Étel bleu.

    Pierre Mollo est à l'origine de l'Observatoire du plancton de Port-Louis, où il est né, qui interviendra également mais auprès des scolaires. « Nous accueillons jeudi après-midi une cinquantaine d'élèves de 6e du Collège de la Rivière, précise Grégory Nabat, animateur du musée. Il y aura trois ateliers pour découvrir l'histoire du plancton, l'observer dans une goutte d'eau de la Ria à l'aide de microscopes et visiter le musée, qui remonte la chaîne alimentaire avec l'activité pêche. »

    Cette conférence est gratuite. Vous pouvez en parler autour de vous,, car ETEL BLEU ne peut très souvent vous proposer d'écouter un conférencier de ce niveau.

    Conférence proposée par Etel Bleu

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    Le 13 Juin 2015

    Changement d'équipage sur le K8 : Bordée 3


    Premières navigations de notre bordée 3...
    Posted by Hermione : Le grand voyage Lycée Maritime et Aquacole on mardi 16 juin 2015


    Le K8 en croisière entre Alexandria et Annapolis

     

    Démonstration en images

    Eutrophisation : menace sur les eaux douces et marines en Bretagne
     (cliquer sur l'illustration pour voir la conférence)
    http://www.cseb-bretagne.fr/index.php/conferences/qualite-des-eaux-en-bretagne/168-eutrophisation-menace-sur-les-eaux-douces-et-marines-en-bretagne-p-aurousseau-2015.html

    Pierre AUROUSSEAU, professeur et président du CSEB (Agrocampus Ouest, centre de Rennes - 35)

    Pierre Aurousseau explique de façon très claire un phénomène qui trouble les activités de pêche et de conchyliculture. L'eutrophisation à l'origine des eaux colorées et des marées vertes. Cette "maladie des pays développés" impacte considérablement les activités halieutiques, mortalité des espèces aquatiques et fermeture des zones de production en liaison avec la présence de planctons toxiques...

    Mai 2015 - Conseil Scientifique de l'Environnement de Bretagne

    L'eutrophisation est une situation anormale de l'environnement et une maladie des pays développés.

    En conditions normales, la plupart des milieux sont dits oligotrophes, c'est-à-dire peu alimentés en sels nutritifs appelés aussi nutriments. Pendant la belle saison, on rencontre encore dans la mer bretonne des eaux oligotrophes avec des teneurs en azote de l'ordre de 1 micromole par litre (c'est-à-dire de l'ordre de 0,06 mg/L de nitrate).

    Ce sont les panaches des fleuves qui enrichissent les eaux marines côtières en sels nutritifs. Ceci se produit principalement pendant la saison pluvieuse. Mais les teneurs en sels nutritifs des fleuves et des rivières sont telles qu'aujourd'hui, ce sont des quantités massives de nutriments (azotés et phosphorés) qui alimentent la mer bretonne.

    L'eutrophisation ne se manifeste pas seulement dans les eaux marines côtières ; elle se manifeste d'abord dans les eaux douces, le long du réseau hydrographique. On parlera d'abord de l'eutrophisation à cyanobactéries qui se produit dans des eaux immobiles de lacs ou d'étangs et dans des eaux très calmes de rivières lentes ou canalisées. On parlera aussi de l'eutrophisation à Jussie qui se produit dans des eaux calmes et lentes et qui constitue un peu les marées vertes des eaux douces.

    Au niveau des estuaires et à proximité immédiate de l'embouchure de certains fleuves, ce sont les trop célèbres marées vertes qui s'observent à de faibles niveaux de dilution des eaux douces par les eaux marines (taux de dilution inférieurs à 10).

    Dans les panaches des fleuves et un peu plus au large et pour des niveaux de dilution plus élevés (de 10 à 100 pour faire simple), les nutriments sont consommés à la belle saison par des diatomées qui sont des microorganismes chlorophylliens originaux car ils présentent un squelette siliceux. Les diatomées présentent donc l'originalité de nécessiter pour se développer d'un troisième nutriment, la silice en plus des nutriments classiques azotés et phosphorés. Les productions massives de diatomées appelées « blooms » ou « efflorescences » conduisent à l'apparition d'eaux colorées parfois visibles par satellite jusqu'à des dizaines de kilomètres des côtes. On observe souvent, dans les mêmes régions et en fonction de conditions locales particulières, des marées vertes et des phénomènes d'eaux colorées. C'est le cas de la Bretagne et de certaines côtes de Chine.

    Les blooms massifs de diatomées peuvent conduire à des hypoxies des eaux marines (eaux pauvres en oxygène), à des anoxies (eaux insuffisamment pourvues en oxygène pour la survie des espèces) et à un épuisement en silice de la colonne d'eau. En dessous de certaines teneurs en silice, les diatomées ne peuvent plus croître et se multiplier. Dans ce cas, des espèces dites opportunistes habituellement dominées par les diatomées vont se multiplier en profitant des nutriments azotés et phosphorés. Parmi ces espèces, plusieurs produisent des toxines diarrhéiques ou des neurotoxines.

    L'eutrophisation n'est donc pas seulement un dysfonctionnement environnemental. L'eutrophisation relève d'un ensemble de mécanismes complexes et présente un volet sanitaire très important.

    L'eutrophisation est un dysfonctionnement environnemental assez commun à tous les pays développés mais dont la gravité dépend des contextes locaux et régionaux. En Bretagne, l'eutrophisation des eaux et des milieux constitue un défi majeur pour l'avenir de notre région.

    Source : Conseil Scientifique de l'Environnement en Bretagne (CSEB)

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    Save Oyter Shell



    Pour en savoir plus sur le programme de restauration des huîtres dans la baie de Chesapeake : Chesapeake Bay Foundation - Saving a National Treasure

    Dans l'attente du retour de la production d'huître, les huîtres canadiennes sont les bienvenues




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    Le 15 Avril 2015 : Annapolis

    Fountaine Pajot Victoria 67 devance L'Hermione et le K8 à Annapolis, capitale du Maryland

    Illustration : Copie d'écran du portail Atlantic crusing yatchs




    Quand on parle des catamarans Fountaine-Pajot, le maire de La Rochelle n'est pas loin...

    En effet, Jean-François Fountaine, maire de La Rochelle est présent à cette escale de L'Hermione en compagnie de Hervé Blanché, maire de Rochefort-ser-mer...

    Pour fédérateur qu'elle demeure, « L'Hermione » constitue aussi un enjeu symbolique pour les politiques. Le maire de Rochefort Hervé Blanché se rend ainsi à Annapolis dans quelques jours, notamment parce que son homologue rochelais Jean-François Fountaine y sera. Extrait de Sud Ouest : Touché-coulé



    L'escale de L'Hermione à Annapolis dans un journal local : Capital Gazette

    L'Hermione à Annapolis : Cérémonie officielle
    (cliquer sur l'image pour voir le reportage)

    Discours d'Hervé Blanché, Maire de Rochefort



    Trois photos (sur 120) extraites d'un reportage sur facebook


    All Things French au The Annapolis Collection Gallery

     
     Pour en savoir plus : The Annapolis Collection Gallery

    French flags are waiving over the gallery as we prepare for the opening of our "All Things French" exhibit featuring...
    Posted by The Annapolis Collection Gallery on lundi 15 juin 2015

    L'#Hermione n'a pas fini de nous émouvoir !J'ai eu l'immense plaisir d'assister à son arrivée à Annapolis et aux céré...
    Posted by Jean-François Fountaine on mardi 16 juin 2015


    Pour Jean Francois FOUNTAINE, "L'Hermione est le symbole de l'esprit d'entreprendre"

    Dimanche 05 avril, la CGPME 17 était invitée sur l’Hermione par la CDA de La Rochelle. Le président Jean-François FOUNTAINE y a une nouvelle fois tenu un discours très économique, faisant de l’Hermione le symbole de l’esprit d’entreprendre en Charente-Maritime. Il a également loué le rapprochement avec la CDA de Rochefort.

    Puisse l’Hermione, dans son proche voyage vers l’Amérique, être l’ambassadrice du développement économique du territoire ! Pour plus d'informations : Cgpme 17


    Réunion de travail avec Hervé Blanché, Maire de Rochefort et nos homologues américains, Mike Pantelides, Maire d'...
    Posted by Jean-François Fountaine on jeudi 18 juin 2015


    Atlantic Cruising Yachts expands into Florida


    D'après Communiqué de presse : Atlantic Cruising Yachts expands into Florida

    Posted on May 27th, 2015

    Atlantic Cruising Yachts LLC was appointed as authorized dealers for Fountaine Pajot catamarans in Florida.

    The company is opening a new sales office in downtown St. Petersburg and plans a second one in Fort Lauderdale in the fall. It also said Sailing Florida Charters and Sailing School, which has been in St. Petersburg for 15 years, will join Atlantic’s network of affiliated independent yacht management companies.

    This expanding network offers yacht owners and charter clients sailing and cruising destinations in the Atlantic and Caribbean from Newport, R.I.; Annapolis, Md.; the Bahamas; the Virgin Islands; and now Florida’s Gulf Coast.

    Atlantic Cruising Yachts is designed to reduce the cost of ownership for new yacht owners.  The company also represents Jeanneau Yachts in the Chesapeake and Mid-Atlantic.

    “We are very excited about our expansion into Florida. We believe Florida is an incredibly important market, both for Fountaine Pajot and for ACY, and a natural expansion of our ‘Follow-the Sun’ yacht ownership programs,” Atlantic Cruising Yachts president Chris Bent said in a statement. “Yacht owners can now enjoy the best of both worlds, basing their boats in the Northeast during the summer and Florida and the Bahamas in the winter.”

    The company has already contracted three new Fountaine Pajot catamarans, including two new Helia 44s and one new Saba 50, to be based in St. Petersburg with charters and management by Sailing Florida Charters.

    The company’s new offices in St. Petersburg are at the Plaza Tower complex. The location is close to the growing fleet of Fountaine Pajot charter yachts managed by Sailing Florida and based at the Marriott Renaissance Vinoy Hotel and marina complex.

    The company is planning a celebration and grand opening party in late June/early July after its June dealer meetings in France.

    Fountaine-Pajot vise une hausse de 20 % de ses ventes annuelles

    le 16/06/2015

    Comme annoncé en avril, le chantier Fountaine-Pajot, basé à Aigrefeuille (Charente-Maritime) et notamment spécialisé dans la fabrication des catamarans de croisière, confirme avoir enregistré un chiffre d’affaires de plus de 22,6 millions d’euros au premier semestre 2014-2015, clos au 28 février. Cette progression de 41,5 % par rapport à la même période de l’année précédente (16 millions d’euros) permet à l’entreprise de miser sur une croissance de quelque 20 % de ses ventes pour l’année en cours. d'après Le Marin

    Fountaine-Pajot : jolie progression des ventes au premier semestre

    le 21/04/2015

    Pour le premier semestre de l’exercice 2014-2015 (1er septembre-28 février), le chantier Fountaine-Pajot annonce une forte progression de son chiffre d’affaires à 41,8 % pour 22,7 millions d’euros (contre un peu plus de 16 millions au premier semestre de l’exercice précédent). d'après Le Marin

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    Le 19 Juin : Escale à Baltimore



    Baltimore, Charlestone,..., le pays vit ses jours les plus noirs...

    « Nous ne sommes pas guéris du racisme. Ce n’est pas seulement la question de ne pas dire "nègre" en public parce que c’est impoli, ce n’est pas à cela que l’on mesure si le racisme existe toujours ou pas », a expliqué Barack Obama.

    Obama intentionally uses N-word on podcast




    Quelques jours après la fusillade de Charleston dans laquelle neuf Noirs ont perdu la vie, Barack Obama a évoqué en termes très directs les divisions raciales persistantes dans la société américaine, prononçant le mot “nègre” pour mieux appuyer sa démonstration.

    “Nous ne sommes pas guéris du racisme”: dans un entretien au ton parfois très personnel, le premier président noir des Etats-Unis a longuement abordé cette question sensible, insistant sur l’ombre pesante de l’esclavage dans un pays où la ségrégation a été abrogée il y a seulement un demi-siècle dans certains Etats du Sud.

    “L’héritage de l’esclavage, des (lois de ségrégation raciale) Jim Crow, de la discrimination dans presque tous les compartiments de nos vies, cela a un eu impact durable et cela fait toujours partie de notre ADN”, a expliqué M. Obama dans l‘émission radio “WTF with Marc Maron”, enregistrée vendredi à Los Angeles —deux jours après la fusillade sanglante— mais diffusée lundi matin.

    “Ce n’est pas seulement une question de discrimination patente. Les sociétés n’effacent pas complètement, du jour au lendemain, ce qui s’est passé 200 ou 300 ans plus tôt”, a-t-il poursuivi.

    Et le président américain d’insister, en utilisant à dessein un mot chargé d’une forte connotation raciste: “Il ne s’agit pas seulement de ne pas dire +nègre+ en public parce que c’est impoli, ce n’est pas à cela que l’on mesure si le racisme existe toujours ou pas”.

    Emeutes à Baltimore


     

    Durant la campagne de 2008, M. Obama avait abordé frontalement la question des relations entre Noirs et Blancs lors d’un discours à Philadelphie, après une controverse sur des propos incendiaires de son ancien pasteur Jeremiah Wright. “Le racisme est un problème que ce pays ne peut se permettre d’ignorer”, avait-il lancé.

    Depuis son arrivée à la Maison Blanche, pourtant, il a souvent fait preuve d’une grande prudence sur ce thème, certains de ses partisans déplorant régulièrement l’absence d’une réaction plus forte —et plus personnelle— à chaque fois qu’un incident faisait resurgir le spectre du racisme.

    – “La marche n’est pas terminée” –

    Dans l’entretien diffusé lundi, M. Obama —né d’une mère américaine et d’un père kényan— évoque aussi son enfance et son rapport à sa couleur de peau. Il raconte comment il a appris à se positionner “comme Africain-Américain mais aussi comme quelqu’un qui revendique le côté blanc de sa famille”. “J’essayais de comprendre comment j‘étais vu et perçu en tant qu’homme noir aux Etats-Unis”.

    Mais le président américain met aussi en garde contre la tentation de réécrire l’histoire ou de minimiser les progrès accomplis, soulignant que les relations raciales se sont sensiblement améliorées au cours des 50 dernières années: “Les opportunités se sont développées, les attitudes ont changé. C’est un fait”, a-t-il expliqué. “Ne dîtes pas que rien n’a changé”, a-t-il martelé.

    “Les progrès sont réels et sont une source d’espoir. Mais ce qui est également bien réel est que la marche n’est pas terminée”, a ajouté le président, en référence à son discours prononcé début mars à Selma, petite ville de l’Alabama devenue symbole de la lutte non-violente pour les droits civiques.

    Devant le pont Edmund Pettus sur lequel, il y a cinquante ans, plusieurs centaines de manifestants pacifiques furent violemment pris d’assaut par la police, M. Obama avait appelé à la lucidité et à la vigilance.

    La répression sanglante de cette marche bouleversa l’Amérique et aboutit quelques mois plus tard au Voting Rights Act, qui garantissait à tous le droit de vote en supprimant un nombre incalculable d’obstacles qui se dressaient sur la route des Noirs désireux de s’inscrire sur les listes électorales.

    “Si nous arrivions à faire autant de progrès au cours des dix années à venir que nous en avons fait au cours des 50 dernières, les choses iraient beaucoup mieux”, a conclu M. Obama. “Et c’est faisable. C’est à notre portée”.


    Revue de presse :

    20 Minutes : Obama surprend en utilisant le mot tabou «nigger»



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    Philadelphie - New York

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    Le 23 juin 2015 : Philadelphia (Delaware Bay)

    Le K8 a quitté Baltimore et Chesapeake Bay pour rejoindre Delaware Bay par le canal Chesapeake-Delaware...




    Acidification : le sombre avenir des coquillages américains



    Aux Etats-Unis, l’élevage d’huîtres et de palourdes ressent déjà fortement les premiers symptômes de l’acidification des océans.  Une situation rapidement vouée à s’aggraver, d’abord au nord-ouest du pays mais aussi sur sa côte atlantique, révèle une étude publiée dans la revue Nature Climate Change.

    Source : Journal de l'environnement par Romain Loury Le 24 février 2015

    Dans les Etats de l’Oregon et de Washington, sur la côte Pacifique au nord-ouest des Etats-Unis, «l’acidification des océans a déjà coûté 110 millions de dollars et environ 3.200 emplois», explique Julie Ekstrom, de l’université de Californie à Davis et auteure de cette étude menée par le Natural Resources Defense Council. En cause, une surmortalité des fruits de mer, très sensibles au pH qui affecte la formation de leur coquille.

    Premiers travaux à cartographier les dégâts attendus aux Etats-Unis, cette étude révèle qu’aucune partie du territoire, qu’il s’agisse des élevages du Pacifique comme de ceux de l’Atlantique, de la Nouvelle-Angleterre jusqu’au golfe du Mexique, ne sera épargnée par l’acidification, conséquence directe de la montée atmosphérique du CO2.

    Un effet aggravé par les nitrates

    D’autant que, pour chacun des 15 Etats côtiers américains, l’acidification n’est pas le seul danger qui guette les fruits de mer. Entre autres menaces, l’affluent de nitrates d’origine agricole, particulièrement abondant au centre de la côte atlantique et au nord-ouest. Cette dernière zone, déjà la plus touchée, est encore plus vulnérable du fait du phénomène d’«upwelling», qui ramène des eaux plus chargées en CO2.

    Face à la diversité des menaces d’un lieu à l’autre, et à des réalités économiques différentes selon la zone de culture, il s’agit d’aller au-delà d’une solution nationale afin de mettre en place des solutions locales d’adaptation, expliquent les chercheurs. Par exemple en diminuant l’eutrophisation ou  en diversifiant les élevages, notamment dans le golfe du Mexique, exclusivement tourné vers l’ostréiculture.

    Cliquer ici pour plus d'informations sur l'étude de Nature Climate Change : Vulnerability and adaptation of US shellfisheries to ocean acidification

    Les huîtres vulnérables à l'acidification des océans

    L'électricité pour pallier les effets de l'acidification  chez les huîtres


    Trois étudiantes en Sciences de la nature au Cégep de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine (campus des Îles) ont démontré que l'introduction d'un faible courant électrique dans l'eau peut aider les huîtres à former leur coquille. La méthode permettrait de contrer les effets négatifs de l'acidification des océans.

    Source : Radio Canada

    Geneviève Boudreau, Audrey Bourgeois et Pascale Cyr ont présenté leur travail intitulé « L'accrétion minérale : un moyen électrique de sauver les huîtres de l'acidification des océans » au congrès de l'Association francophone pour le savoir (ACFAS), cette semaine, à Rimouski.

    La technique de l'accrétion minérale permet d'attirer des ions de carbonate qui pourront s'associer à leur tour avec des ions de calcium, ce qui va aider la coquille à se recouvrir plus facilement de sa croûte minérale. Ces deux particules sont présentes en abondance dans l'eau de mer. Leurs mesures ont démontré que les coquilles avaient grossi 19 fois plus rapidement que la normale.

    Cette méthode est déjà utilisée pour la production des huîtres chez les industriels américains, mais aussi en Australie, sur les récifs coralliens.

    L'étudiante Audrey Bourgeois explique que l'acidification des océans, qui est une problématique mondiale, a des répercussions néfastes sur la croissance des huîtres.

    « On émet trop de CO2 dans l'atmosphère. Il se retrouve ensuite dans l'océan et ça a de nombreux effets négatifs. Entre autres, ça fait diminuer le pH de l'eau et les huîtres ont plus de difficulté à former leur coquille. Elle peut même être dissoute. » — Audrey Bourgeois

    L'étude a été effectuée en collaboration avec le centre collégial de transfert technologique Merinov du Cégep de la Gaspésie et des Îles. Les trois étudiantes affirment qu'elles seraient heureuses de voir Merinov poursuivre l'expérience.

    Par ailleurs, la recherche des trois étudiantes leur a permis de se qualifier à la finale des prix étudiants de l'Association pour la recherche au collégial.

    The Dead Zone



    NOAAVisualizations

    Hypoxic zones are areas in the ocean of such low oxygen concentration that animal life suffocates and dies, and as a result are sometimes called "dead zones." One of the largest dead zones forms in the Gulf of Mexico every spring. This data visualization discusses the causes of hypoxia in the Gulf of Mexico.

    Average Gulf of Mexico ‘dead zone’ predicted for this year

    Scientists are expecting that this year’s Gulf of Mexico hypoxic zone, also called the “dead zone,” will be approximately 5,483 square miles or about the size of Connecticut–the same as it has averaged over the last several years.

    Source : FIS (Juin 2015)

    The dead zone in the Gulf of Mexico affects nationally important commercial and recreational fisheries and threatens the region’s economy. Hypoxic zones hold very little oxygen, and are caused by excessive nutrient pollution, primarily from activities such as agriculture and wastewater. The low oxygen levels cannot support most marine life and habitats in near-bottom waters.

    This year marks the first time the results of four models have been combined. The four model predictions ranged from 4,344 to 5,985 square miles, and had a collective predictive interval ranging from 3,205 to 7,645 square miles, which take into account variations in weather and oceanographic conditions.

    The NOAA-sponsored Gulf of Mexico hypoxia forecast has improved steadily in recent years, a result of advancements of individual models and an increase in the number of models used for the forecast. Forecasts based on multiple models are called ensemble forecasts and are commonly used in hurricane and other weather forecasts.

    Suite : FIS 

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    Le 29 juin 2015

    Entre Philadelphie et New York


    K8 : Descente de la baie de Delaware vers l'Océan Atlantique pour rejoindre New York avec la bordée 4 embarquée à Philadelphie...


    La bordée 4 commence son périple...
    Posted by Hermione : Le grand voyage Lycée Maritime et Aquacole on lundi 29 juin 2015


    Le K8 poursuit sa mission plancton au pays de Monsanto et du DDT

    Plancton marin et pesticides : quels liens ?




    L’emploi de pesticides s’est largement répandu jusqu’à ces dernières années dans le but d’améliorer les récoltes et combattre les ravageurs. La détection de résidus dans les eaux douces, puis estuariennes et côtières, a suscité notre attention : quels peuvent être les effets de ces molécules sur les micro-organismes planctoniques des eaux marines ?

    Des expériences en laboratoire, des tests in situ et des observations en milieux naturels ont montré que le phytoplancton et le zooplancton présentent des perturbations et constituent de bons indicateurs de la qualité du milieu. Ainsi, il apparaît que les pesticides peuvent être génotoxiques, entraîner des modifications métaboliques et ralentir la croissance des organismes exposés.

    L’adaptation possible de certaines espèces et la sélection de celles devenues tolérantes, conduisent à l’altération des équilibres inter espèces.

    Les conséquences tant sur la biodiversité que sur le fonctionnement des écosystèmes côtiers sont à redouter, d’où la nécessité d’une surveillance accrue et de nombreuses réglementations.

    Par Geneviève ARZUL et Françoise QUINIOU, écotoxicologues marins.

    Autres informations : Ifremer

    Plancton marin et pesticides : quels liens ?

    Geneviève Arzul
    Françoise Quiniou


    Le plancton vivant en milieu marin et les pesticides utilisés en milieu terrestre peuvent se rencontrer en eaux côtières. Même à dilutions élevées, les produits de traitement et leurs résidus, entraînés par les eaux de ruissellement, parviennent à plus ou moins long terme jusqu’aux eaux estuariennes, puis littorales. Sont apparues ainsi perturbations métaboliques, sélections d’espèces tolérantes, modification des équilibres naturels, allant jusqu’à l’altération des écosystèmes.

    Bien que liés à deux mondes différents, le plancton vivant en milieu marin et les pesticides utilisés en milieu terrestre peuvent se rencontrer en eaux côtières. En effet, même à dilutions élevées les produits de traitement appliqués et leurs résidus, entraînés par les eaux de ruissellement, parviennent à plus ou moins long terme jusqu’aux eaux estuariennes, puis littorales. Les contaminations expérimentales d’organismes planctoniques ont confirmé les observations faites en milieu naturel. Ainsi, à partir de certaines concentrations et en présence de plusieurs molécules de pesticides, sont apparues perturbations métaboliques, sélections d’espèces tolérantes au détriment des plus sensibles, modification des équilibres naturels allant jusqu’à l’altération des écosystèmes.

    L’ouvrage décrit les étapes expérimentales de la recherche en écotoxicologie réalisée, d’une part, en microcosmes au laboratoire sur phytoplancton et zooplancton et, d’autre part, in situ, en zones côtières océaniques tempérées. Des bioessais mis au point en zone tropicale, sur les coraux et leurs symbiontes, complètent les connaissances dans le domaine.

    Ce livre s’adresse tant aux chercheurs qu’à un public averti, et met en évidence le risque potentiel que présente l’usage non contrôlé des pesticides pour les organismes et les écosystèmes non ciblés.

    Préface
    Remerciements
    Introduction

    1. Quelques définitions de base
    Qu’est-ce que le phytoplancton ?
    Qu’est-ce que le zooplancton ?
    Qu’est-ce que le corail ?
    Que sont les pesticides ?
    Qu’est-ce que l’écotoxicologie ?
    Conclusion

    2. Pesticides dans les eaux côtières
    Les pesticides détectés dans les eaux
    Quels sont les pesticides testés dans cette étude ?

    3. Phytoplancton et pesticides
    Du laboratoire à l’échelle environnementale
    Expérimentations sur les communautés naturelles : des réponses intégrées
    Conclusion

    4. Zooplancton et pesticides
    Les pesticides sont-ils toxiques pour les bivalves ?
    Les différents organismes marins ont-ils des sensibilités identiques ?
    Conclusion

    5. Coraux et pesticides
    Le bio-essai corail
    Sensibilité des coraux aux pesticides
    Conclusion

    Conclusion générale
    Annexes
    Glossaire
    Références bibliographiques

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    Le 30 Juin 2015

    Le K8 entre dans New York





    Et escale à New Rochelle (au NE de New York)



    Le 1 Juillet 2015

    La frégate "L'Hermione" arrive à New York ce mercredi



    Le navire est attendu vers 8 heures, heure locale (14 heures en France)

    Son arrivée, aux pieds des gratte-ciel du quartier des finances de Wall-Street à New York, s'annonce grandiose. La frégate "L'Hermione" doit amarrer ce mercredi à 8 heures (heure locale), soit 14 heures (heure française) au South Street Seaport, l'ancien port de la Ville. La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal et le maire de Rochefort Hervé Blanché seront présents.

    Depuis son arrivée à Yorktown le 5 juin, "L'Hermione" continue d'attirer le public, puisque 26 000 visiteurs ont foulé son pont. Après New-York, sa prochaine destination est Greenport, les 6 et 7 juillet. Source : Sud Ouest

    4 Juillet : Independence day

    Marins et pêcheurs à la bataille de Brooklyn et Long Island



    “America’s Dunkirk” – The Roll of Mariners and Fishermen in the Battle of Brooklyn and Long Island

    Source :  fisherynation par Ec Newellman - July 4, 2016

    I come here to FISHERY NATION and wonder why no one has said “HAPPY INDEPENDENCE DAY”…. a day when we are all lucky to be living in this land and to celebrate, because our Founding Fathers along with American patriots took up arms and fought for their freedom against an oppressive government.

    Last night I wrote a little story about the Battle of Brooklyn and Battle of Long Island during the Revolutionary War on another website and I just wanted to share my feelings about it here. The short story was on and about a battle that the American colonist did not win…especially when measured by what is usually won or lost in battles, land taken as seen upon a map…and for the most part, a good portion of NYC now laid in enemy control once again after the Battle of Brooklyn and Long Island for the British Empire.

    But we did win something, and that was due to an army regiment made up of mariners and fishermen from Marblehead Massachusetts who performed what a few historians have labeled as “America’s Dunkirk”….literally a sea based evacuation of trapped troops which would have been shortly slaughtered if they remained in the area around Brooklyn Heights that coming morning in late August.

    The British Army and Navy were no shrinking violets when it came to decisive victories during battle and imposing their will upon the losing inhabitants, emphasized by utter violence that would be rendered upon losing troops. A number of America Colonial troops in one recent skirmish in the area already had received the final wrath of the Red Coats when they lost, as all were bayoneted to death.


    Illustration Wikipedia : Carte militaire anglaise de 1776 avec les lieux de bataille durant la bataille de Long Island 

    One can only imagine the high stakes at that time, taking arms up and possibly sacrificing life, limbs and family against the most powerful military of the time, one which eventually soundly defeated the French during the Seven Years War less than two decades earlier. But the winning of territory had left England with such enormous debts, that it led to King George III to light the fuse of what could be one of the first “world wars” by starting the onerous taxing of the colonist.

    “World War” may not be as far fetched as one would think when one considers that it was fought across a ocean, between two major continents, drawing in a number of nations using the full force of both their army and navy, and essentially draining the economic resources in their treasuries of both the winning and losing countries.

    Rebellion and insurrection “brewed”…. both figuratively and literally over the coming years and a incredible collection of enlightened, educated and patriotic white men, finally laid it all on the line to fight what they believed in…free thinking…freedom to worship God, and as much, freedom against the tyranny of government to take property and abuse the people under their rule.

    Liberty and the ideas on the rights of men had been fantasized beliefs and thoughts, written and discussed during the period of the Enlightenment by a number of men scattered throughout a handful of European nations. The seeds of freedom had been planted during and after the years of the Magna Carta, and now the right to become “free men” would no longer be debated, but bought by blood, pain and what would become many years of misery against the most powerful government on the globe during the 1770’s..

    The nights during the Battle of Brooklyn and Long Island, were surprisingly not as pleasant as they should of been in the latter weeks of August. In fact it was noted that there had been strong winds, rain and then fog on the night of the evacuation of the colonial troops from Fulton Ferry Landing.

    Did prayers cause the Divine intervention of God to help in the formation of the United States? One could only wonder on, and of the miracles that would occur over the following days in latter August of 1776.

    The cover of weather…..

    The inaction and delay of General Howe in not using Blitzkrieg tactics against disarrayed and much smaller in number and supplied troops…

    The inner-will and grit of men in obeying their leadership and fighting for their very lives…..
    Men who have fought in war will exclaim that when the bullets are flying and artillery shells begin raining down upon you that there is a silver thin line between fear and courage to advance, holding the line, or in this case, retreat…..wisely.retreat to regroup and fight another day.

    Here small bands of troops noted for the colonies which they had come from, fought against very huge odds as they knew they were not only outnumbered, but worse, out flanked and about to be surrounded.

    In the case of those soldiers who had come from along the shoreline off Cape Cod Massachusetts, they were expert oarsmen who would and could row through harsh sea conditions…and row so perfectly in small wooden boats on one night, that neither a loss of any valuable supplies, or most importantly, men in crossing against the hard running currents of the East River.

    As some historians have noted about the Battle of Brooklyn and Long Island, it was a night of miracles even though it is well documented that the British had won the battle. But as we have all heard the oft common saying throughout life, it is not necessarily about the winning of battles, but the long game of ultimately winning a war.

    Who would of ever thought that men whose life and families well-being were saved due in part from men whose life of labor was from being upon the ocean or catching fish from the sea?

    More so and to re-emphaize, who could ever imagine that this would result in one of most decisive battles during the earliest stages of the Revolutionary War where a loss of territory would not only lead to years later of the winning of a war and the formation of the greatest nation on Earth?

    I never really knew much about the story of the Battle of Brooklyn and Long Island, a place where I live and where the early battles of Independence were fought. Few know…….sadly fewer care as they go about their day, even on July 4th.

    Spread the word about what Independence means to friends and family so that they realize how much we do have from living in these United States. We owe it to those who could never imagined what would be going in this nation, their nation, now 239 years later.

    Know your history…respect, treasure, pass it along…. and most of all, protect it.

    May God Bless the U.S.A. and those troops both past and present who have stood up for freedom and allowed us to live in these United States.


    Le fret maritime, passager clandestin du climat

    Le fret maritime, actuellement en pleine expansion, représente pourtant un véritable angle mort dans les politiques climatiques internationales, ce qui est d’autant plus problématique que les émissions de gaz à effet de serre liées au secteur du transport maritime international devraient croître de 50 à... 250 % d’ici 2050.

    Source : Novethic par Magali Reinert

    Explications.

    Le fret maritime international voit grand. La preuve ? Le caractère pharaonique des aménagement en cours : doublement du canal de Panama, inauguration d'un deuxième canal de Suez au mois d'août, ouverture de deux nouveaux passages maritimes à travers le canal turc et le canal du Nicaragua, sans compter les aménagements de ports tout au long de ces nouvelles routes maritimes, et la perspective de nouvelles voies à travers l’Arctique. Le tout sans aucun objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

    La croissance du transport liée au commerce international entre de fait en contradiction frontale avec une réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici la fin du siècle. Le secteur représente en effet 3% des émissions mondiales, soit pratiquement autant que le Japon, cinquième plus gros contributeur mondial.

    D’après les chiffres de l’OMI (Organisation maritime internationale), les émissions du fret maritime ont augmenté de 70 % depuis 1990, et devraient encore croître de 50 à 250 % d’ici 2050. Or, selon les experts du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), limiter l’augmentation de la température à 2°C demande une réduction de 40 à 70% des émissions d’ici 2050.



    L’appel des îles Marshall ignoré

    Jusqu’à présent, faute d’accords internationaux contraignants, la balle est dans le camp de l’organisation sectorielle OMI. Cette dernière s’est montrée récalcitrante à fixer des objectifs de réduction d’émissions, au profit d’une règlementation sur l’efficacité énergétique.

    Depuis 2013, l’OMI a en effet mis en place un index d'efficacité énergétique (EEDI) pour réduire la consommation de carburant des nouveaux bateaux, et donc les émissions liées à leur déplacement : les bateaux construits entre 2015 et 2019 doivent améliorer leur efficacité énergétique de 10 %, un taux qui passera à 15% après 2020 puis 30% après 2024.

    Mais l’effort n’est pas à la taille des enjeux. "Depuis le protocole de Kyoto, l’OMI n’a pas fait ses preuves pour réduire les émissions de gaz à effet de serre", souligne Nico Muzi, de l’ONG européenne Transport & Environnement.

    Pour essayer de faire bouger les choses avant la Conférence des Parties (COP 21) à Paris cet automne, le ministre de affaires étrangères des îles Marshall a lancé un appel à l’OMI en mai 2015, pour que l’organisation adopte un objectif de réduction d’émissions pour le secteur.

    Le positionnement de ce petit État du Pacifique est emblématique : si ses ressources dépendent directement du trafic maritime international, il est aussi menacé par la montée du niveau de la mer, liée au réchauffement climatique. Son appel est pourtant resté lettre morte.

    Le renoncement de l’Union européenne

    "L’OMI a reconnu le besoin d’examiner plus avant cette proposition et attend avec intérêt le résultat de la COP 21", justifie Natasha Brown de l’OMI.

    Dans un courrier adressé le 2 juin 2015 aux ministres du climat de l’Union européenne, une douzaine d’ONG européennes, dont Clean shipping coalition, pointe le renoncement de l’Uion européenne à contrôler les émissions du fret maritime et lui demande de se positionner, au sein de l’OMI et lors de la COP 21, en faveur d’un objectif de réduction.

    Mais si l’Europe fait figure de leader dans les négociations internationales, force est pourtant de constater sa marginalisation, comme le montre la nouvelle géopolitique du secteur. L’ouverture de nouvelles routes maritimes témoigne de la prise d’influence des pays émergents.

    Les émissions importées

    Selon le RAC (Réseau action climat), la réglementation sur le transport international se heurte à l’incapacité des États à se mettre d’accord sur une répartition des réductions entre pays producteurs et pays consommateurs. La comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre repose en effet sur des inventaires nationaux, auxquels échappe le transport international.

    Au-delà du fret maritime, le développement du commerce international pose la question de la pertinence d’une comptabilisation des émissions, basée sur les pays producteurs. La consommation croissante par les pays occidentaux de biens manufacturés dans les pays émergents augmente en effet la part des "émissions importées".

    Ainsi, la Chine est le premier émetteur mondial de dioxyde de carbone, mais près d’un tiers de émissions chinoises concernent des produits d'exportation. Le RAC propose plutôt une comptabilisation basée sur la consommation, afin de mieux cibler les responsabilités.

    Le 6 Juillet 2015

    Le K8 entre New York et Greenport



    Homard et Pétoncle géant contre Cognac et Yacht

    Pêches : Ottawa (et Washington) souhaite un accord commercial avec l’Europe


    Le gouvernement fédéral a annoncé dimanche son intention de conclure un accord commercial avec l’Union européenne (UE) concernant le poisson et les fruits de mer. Il espère ainsi accroître l’accès au plus important marché d’importation au monde pour ces produits.

    Source : Acadie Nouvelle par Olivier Robichaud - 10 mars 2013

    «Le Canada dispose ainsi d’une occasion historique d’obtenir un accès préférentiel à l’UE, laquelle constitue un marché de 500 millions de consommateurs en plus d’occuper le premier rang mondial des importateurs de poisson et de fruits de mer», affirme par voie de communiqué Gerald Keddy, secrétaire parlementaire du ministre du Commerce international.

    Selon M. Keddy, l’Europe importe annuellement pour 25 milliards $ de produits de la pêche. Seulement 404 millions $ de ce total reviennent au Canada.

    Les États-Unis demeurent le principal marché pour les pêcheurs canadiens, qui y vendent environ 62 % de leurs exportations, soit 2,6 milliards $.

    L’Union européenne impose des droits de douane de 11 % sur le poisson et les fruits de mer du Canada. Ces droits peuvent s’élever à plus de 25 %.

    M. Keddy est présentement en Nouvelle-Angleterre pour l’International Boston Seafood Show en compagnie du ministre des Pêches et des Océans, le Néo-Brunswickois Keith Ashfield. Il tente de promouvoir les avantages d’un accord commercial avec l’UE concernant les produits de la pêche.

    Exportations en hausse

    Les exportations canadiennes de poisson et de fruits de mer se portent bien. Le pays a exporté pour 4,14 milliards $ de cette ressource en 2012, une augmentation de 41 millions $ par rapport à l’année précédente.

    Les États-Unis accaparent la majeure partie de ces exportations (62 %). La Chine et l’UE suivent avec environ 19 % chacune.

    Le Nouveau-Brunswick se classe au premier rang des provinces exportatrices de poissons et de fruits de mer. En 2012, les pêcheurs néo-brunswickois ont exporté plus de 105 500 tonnes de produits de la mer pour une valeur de 967,2 millions $.

    La Nouvelle-Écosse suit de près avec 111 300 tonnes de produits exportés pour une valeur de 915,4 millions $.

    Au Nouveau-Brunswick, les trois espères dont les exportations ont généré le plus de valeur sont le homard (22 058 tonnes, soit une valeur de 475,4 millions $), le saumon de l’Atlantique d’élevage (35 620 tonnes; 210,8 millions $) et le crabe des neiges (8736 tonnes, 99,1 million $).

    Il est à noter qu’à elle seule, la valeur des exportations de homard du N.-B. est plus grande que l’ensemble des exportations de fruits de mer du Québec et de l’Île-du-Prince-Édouard.

    Les principaux produits exportés par le Canada sont le homard, le crabe des neiges, le saumon de l’Atlantique et les crevettes. Ces produits représentent 61 % de la valeur des exportations canadiennes.

    Le libre-échange en question

    Isabelle Thomas, députée européenne

    « Aujourd’hui, le grand sujet qui anime les débats au sein du Parlement européen reste celui des accords internationaux de libre-échange avec, en tête, le traité transatlantique.

    Source : pdm-seafoodmag

    Au sein du Parlement et avec la Commission, nous tentons de mettre en place des règles progressistes qui, malheureusement, à l’épreuve du commerce international, peuvent créer des déséquilibres. Nos exigences de civilisation concernant la qualité, la protection des ressources, des conditions de travail, etc. sont importantes, mais elles ont un coût pour la production et les transformateurs qui importent des produits de qualité.

    La concurrence n’est pas soutenable s’ils se trouvent confrontés à des produits venus d’ailleurs qui ne respectent pas les mêmes règles et sur lesquels nul réajustement aux frontières ne serait imposé. Nous devons nous battre pour imaginer de nouvelles formes de régulations douanières. Ce combat, transformateurs et producteurs doivent le mener ensemble, sans quoi c’est l’idée même de l’Europe qui est en danger et les conséquences pourraient être funestes. »

    Agroalimentaire / Nautisme / Numérique

    L'Hermione peut être un label favorable à l’exportation de produits de Poitou-Charentes


    Ces entrepreneurs de Poitou-Charentes qui surfent sur la vague "Hermione" aux Etats-Unis

    Des chefs d’entreprises ont profité de la frégate et du voyage d'affaires la semaine dernière pour approcher le marché américain ou conforter leur activité outre-Atlantique

    Source : Sud Ouest par Marie-Claude Aristégui Publié le 08/07/2015

    François Asselin, dirigeant d'une entreprise dans les Deux-Sèvres spécialisée dans la restauration des monuments historiques et président national de la CGPME depuis peu, fait partie des 20 patrons qui étaient à New York avec l'Hermione. Pour eux, l'opération communication autour de la frégate a été une belle opportunité de développer du business avec les Américains. Plusieurs secteurs étaient représentés, en particulier l'agroalimentaire, avec des sociétés des Deux Sèvres et de la Vienne telles que Les jus de fruits des Jardins de L'Orbrie, les biscuits Les p'tits Amoureux... Il y avait aussi bien sûr quelques fleurons du nautisme, Fountaine Pajot et Dufour Yachts, ainsi que des pépites numériques (C2S, Studio NYX), voire industrielles à l'image de la start-up Ez-Wheel.

    Un magnifique étendard

    L'initiative vient de la Région. Son président, Jean-François Macaire, est persuadé que l'Hermione peut être un label favorable à l'exportation de produits de Poitou-Charentes. Une idée qui reste à concrétiser. Pour l'heure, on ne sait pas très bien comment. Il ne s'agit quand même pas de coller des étiquettes Hermione-La Fayette, sur les produits en question. L'impact serait faible de toute façon. Aux Etats-Unis, l'Hermione ne suscite pas un engouement extraordinaire, son aventure passionne surtout les historiens, les amateurs de voile ou les amoureux de la France.

    François Asselin connaît bien les Etats-Unis. Il y a créé une filiale à Atlanta il y a 15 ans. De son point de vue, L'Hermione symbolise le savoir-faire français et en ce sens, cette image peut favoriser l'exportation dans d'autres domaines. "J'ai amené beaucoup d'Américains sur le chantier à Rochefort. On faisait des photos qui maintenant sont précieuses. L'Hermione peut être un facteur de développement économique. L'Hermione est un magnifique étendard", avance-t-il.

    Mais, un marché américain difficile à séduire

    Mais voilà ce n'est pas suffisant pour pénétrer le marché américain : un marché difficile "avec des gens exigeants, mais corrects", selon François Asselin. Avant de réaliser son premier dollar de chiffre d'affaires, il s'est rendu aux USA pendant trois ans et plusieurs fois par an. Maintenant, son entreprise fabrique dans ce pays des menuiseries pour de belles maisons. De son point de vue, l'image de l'Hermione peut permettre aux chefs d'entreprises de Poitou-Charentes de prospecter ensemble et de "jouer la complémentarité". Il pense aussi que les contacts peuvent être utilisés par les autres en fonction des besoins et que tout ce qui relève des "réseaux" peut être utile et faire gagner du temps.

    Les contacts vont se poursuivre 

    François Asselin, qui fut l'un des artisans de cette reconstruction, a participé aux cérémonies pour célébrer L'Hermione à New York. Pour lui ce voyage est émouvant. Il a toujours pensé que le projet de construction de l'Hermione se concrétiserait. En revanche, le voyage, dit-il, a toujours suscité des interrogations. Les entrepreneurs présents (sauf ceux qui exportent déjà) n'on pas encore noué de contacts assez solides pour rêver d'un avenir aux Etats-Unis.

    Mais, ils ont déjà rencontré des gens intéressés par le "made in France". Et, ce travail de conquête à l'export va se poursuivre après ce voyage, via le club Hermione-La Fayette, qui va permettre aux entreprises de rester connectées et de s'échanger les "tuyaux". Au final, chacune des 20 sociétés de la région ayant participé à ce voyage aux Etats-Unis est plus que jamais déterminée à surfer sur la vague Hermione.

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    New England

    Maine, Massachusetts, New Hampshire, Vermont, Rhode Island et Connecticut

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     Newport / Boston / Castine



    7 juillet 2015

    L’Hermione met le cap sur Newport (Rhode Island)

    En escale à Greenport depuis hier, à quai à côté du Sagres, trois-mâts barque portugais, L’Hermione va reprendre la mer pour poursuivre son voyage américain. L’équipage s’apprête à saluer chaleureusement le public venu en nombre pour lui rendre hommage, en témoignent les 3 100 visiteurs comptabilisés sur une seule journée. Dans quelques heures, la réplique de la frégate de La Fayette fera relâche à Newport, dans l’état de Rhode Island. Port stratégique lors de la guerre d’indépendance américaine, Newport est aussi une référence, aux Etats-Unis et dans le monde entier, pour tous les passionnés de voile.

    Après New-York, après Greenport, c’est à Newport que L’Hermione s’apprête à faire escale le temps de 48 heures de communion avec une population qui ne cesse de manifester un incroyable enthousiasme depuis les premières heures du voyage américain. Pour Yann Cariou et ses hommes et femmes d’équipage, ce nouveau chapitre s’annonce fort en symboles… à plus d’un titre ! Ainsi, c’est dans ce port du Rhode Island que débarquent, en juillet 1780, les 5 500 hommes du corps expéditionnaire de Rochambeau envoyés par Louis XVI pour soutenir les Américains en révolte. L’armée française restera dans la ville pendant un an, transformant la cité en place forte et en port de guerre. Les Français quittent Newport en 1781, pour marcher vers la victoire décisive de Yorktown… première escale en terres américaines de L’Hermione, le 5 juin dernier.

    Newport est aussi un des hauts lieux de la voile mondiale. C’est la que se sont déroulées pendant plus de 50 ans les régates de la Coupe de l’America, où a été longtemps jugée l’arrivée de la course transatlantique en solitaire dont le départ était donné de Plymouth en Angleterre.

    La réplique de la frégate de La Fayette sera amarrée à Fort Adams les 8 et 9 juillet avant de mettre le cap sur Boston.

    Lire aussi Sud Ouest : L'Hermione accueillie comme une reine à Newport


    New England, une très grande région de pêche...


    Sur la côte nord-est des USA, la région de New England (en français Nouvelle-Angleterre) regroupe six États : Maine, Massachusetts, New Hampshire, (Vermont), Rhode Island et Connecticut. La pêche reste l'un des points forts de l'économie de cette région. 

    C’est une très grande zone de pêche avec 18 % de la valeur américaine. La Nouvelle-Angleterre se classe au 3e rang en volume (derrière l’Alaska et le Golfe de Mexique) et au 2e rang en valeur (derrière l’Alaska) : 150 000 tonnes pour plus d’1 milliard US$ chaque année.

    Dans le Massachusetts, New Bedford reste le premier port de pêche des États-Unis (en valeur) : environ 400 millions US$ pour 70 000 tonnes de débarquement... Les deux produits phares de la région : pétoncle géant et homard...

    En plus des pêcheurs et des navires, la Nouvelle-Angleterre dispose d'une industrie côtière importante qui inclut des transformateurs primaires et secondaires et des entreprises de commercialisation, de vente et de distribution. Cette industrie fournit des milliers de restaurants, de supermarchés et de poissonneries dans l'ensemble des États-Unis en poisson frais et emploie des travailleurs qualifiés et arrivant sur le marché du travail.

    Les ports de pêche de Gloucester et de New Bedford au Massachusetts, de Point Judith au Rhode Island, et de Portland au Maine se sont classés année après année parmi les 20 plus importants ports des États-Unis. Selon le National Marine Fisheries Service, le port de New Bedford se classe actuellement premier au chapitre des ports de poissons et de fruits de mer, en termes de valeur, produisant 146,4 millions de livres de poissons et de fruits de mer chaque année, estimé à 241,3 millions de dollars américains.

    Tous les ans, la ville de Boston en Nouvelle-Angleterre accueille le plus grand salon des produits de la mer de toute l'Amérique du Nord : Seafood Expo North America (ex International Boston Seafood Show)

    Il y a plus de 430 entreprises du poisson et des fruits de mer et 170 industries de transformation du poisson et des fruits de mer en Nouvelle-Angleterre dont le total des ventes annuelles combinées s'élève à 5,2 et à 2,9 milliards de dollars américains, respectivement. L'industrie du poisson et des fruits de mer (entreprises et transformateurs) emploie près de 20000 personnes et fournit plus de 600 millions de dollars américains en salaires annuels.

    Les défis rencontrés aux États-Unis, en général, et dans la région de la NouvelleAngleterre, en particulier, sont nombreux. De plus, les entreprises canadiennes doivent relever leurs propres obstacles uniques pour accéder au marché.

    Aux États-Unis, les marges de profit déclinent dans la restauration, et les profits des transformateurs et des distributeurs rétrécissent. Dans un sondage mené récemment, les marges de profit moyennes pour les distributeurs de poissons et de fruits de mer aux États-Unis étaient de 13,9 %, une baisse par rapport à 19,9 % en 2006. Les producteurs continuent à blâmer les forts coûts énergétiques comme la cause des hausses des frais de transport et des coûts de production.

    La consommation par habitant de poisson aux États-Unis était de 16,0 livres en 2008, une baisse de 0,5 livre par rapport à 2006. Au cours du ralentissement économique actuel, les consommateurs privilégient des poissons et des fruits de mer moins chers. Cette tendance s'associe à une concurrence accrue des producteurs asiatiques. Dans le climat économique actuel, les acheteurs pourraient trouver très difficile le fait d'accepter des poissons et des fruits de mer au coût plus élevé, et de prendre en charge une partie de ceux-ci.

    L'industrie des poissons et fruits de mer doit aussi faire face à des facteurs qui ne sont pas liés au marché et qui font grimper les coûts alors que les marges de profit sont déjà très serrées. Des contrôles de sécurité et de bioterrorisme plus étroits ajoutent aux coûts des importateurs alors que les exigences américaines de mention du pays d'origine sur l'étiquette pourraient constituer une dépense ajoutée encore plus grande.

    La demande de certification (écoétiquetage) doit être reconnue, acceptée et mise en œuvre afin de constituer un facteur sur le marché. De plus, il y aune tendance croissante chez les détaillants et les restaurants à mettre enœuvre leurs propres programmes de développement durable. Par exemple, les entreprises de la NouvelleAngleterre comme Ahold USA, Darden Restaurants et Gorton's Inc. ont établi des partenariats avec le New England Aquarium pour élaborer et mettre en œuvre des programmes d'achat de poissons et de fruits de mer durables. d’après : Agro-alimentaire Canada : Profil du secteur du poisson et des fruits de mer – Nouvelle-Angleterre, États-Unis


    Les derniers chiffres de la pêche étatsunienne publiés par NOAA :
    Us commercial fisheries statistics

    Le 10 Juillet 2015

    Le K8 à Boston (Massachusetts)



     235 ans après, L’Hermione retrouve Boston !

    Après deux jours d’escale à Newport qui ont remporté un beau succès populaire, L’Hermione va quitter le Rhode Island pour mettre le cap sur une nouvelle étape de son voyage américain. Demain, c’est à Boston, capitale du Massachusetts et point de départ de la révolution américaine que la réplique de la frégate de La Fayette viendra s’amarrer. C’est à Boston qu’était arrivée le 28 avril 1780 L’Hermione avec La Fayette à son bord après une traversée de l’Atlantique de 38 jours en route directe depuis l’estuaire de Charente. L’Hermione restera au Rowe’s Wharf, au cœur du quartier financier et portuaire de la ville, jusqu’au 12 juillet.

    Newport s’annonçait comme une très belle escale et le port de l’Etat de Rhode Island s’est montré à la hauteur des attentes. Venu en nombre, le public a rendu un hommage appuyé à la présence de L’Hermione dans ses eaux. Yann Cariou et ses hommes et femmes d’équipage ont à présent repris la mer pour rallier Boston, la plus grande ville du Massachusetts et de la région de la Nouvelle-Angleterre… une des plus anciennes cités du pays, fondée en 1630. C’est à Boston qu’a débuté la révolution américaine, en 1773. Le royaume britannique connaissant de graves problèmes de trésorerie infligea à l’époque une série de taxes aux colonies. Parmi celles-ci le « TeaAct » qui déclencha un vent de révolte. Six navires britanniques arrivèrent sur la côté Est, dont trois à Boston. Le 16 décembre, soixante Bostoniens déguisés en Mohawks se hissèrent sur les bateaux et firent passer 342 caisses de thé par dessus bord. L’événement devint le symbole du soulèvement contre l’Empire britannique. Sept ans plus tard, c’est à bord de L’Hermione que La Fayette débarque à Boston pour annoncer le soutien de la France.

    Pour célébrer l’arrivée de la frégate de la Liberté, une grande parade nautique sera organisée le 11 juillet à 9 heures (heure locale), afin de l’accueillir dans les eaux bostoniennes. L’Hermione quittera Boston le 12 juillet en soirée afin de rallier Castine dans le Maine.

    Au pays de la liberté, l'argent est roi

    Privatisation de la pêche par le « système de partage des prises » (Catch shares)

    Illustration tirée du portail de l'agence NOAA : Economic performance of U.S. catch share programs

    Il n’y a pas que des plages et des ports privatisés aux Etats-Unis...

    Au pays de liberté, étonnement de l’équipage du K8 au cours de son périple sur les côtes étatsuniennes :  

    « Nous profitons de la journée d’avance et du mouillage pour nous rafraîchir en nous baignant. Dommage que toute la côte soit privatisée et que nous n’ayons accès qu’à un petit lambeau de plage. » (Chesapeake Bay)  

    « Newport, sa campagne, ses manoirs magnifiques (mansions) et ses splendides bateaux. Il est à regretter que presque tout le port soit privé et les pontons interdits d’accès aux visiteurs... »

    ... Les ressources en poisson ont aussi fait l’objet d’une privation sous la poussée du lobby environnemental...

    « Il y a de plus en plus d'efforts de lobby (et tout particulièrement de l'Onge EDF Environnemental Defense Fund et de la fondation PEW NDLR) pour que les pêches fassent l'objet de davantage de restrictions. On a fait valoir que les pêcheurs de la Nouvelle-Angleterre font face à de plus importants défis que ceux des autres régions du pays en raison de la reprise des stocks en Nouvelle-Angleterre et d'une plus grande diversité d'espèces.

    Les organisations de pêche artisanale ont été soutenues par les associations de consommateurs, notamment Food and Water Watch, mais en vain ! Le gouvernement a privatisé la quasi totalité des ressources en poisson...

    Dans l'ensemble, la flottille de pêche de la région diminue. Cela est dû à un certain nombre de facteurs ces dernières années qui compliquent la vie des pêcheurs de la Nouvelle-Angleterre, y compris une forte réglementation du total autorisé des captures (TAC) de certaines espèces, le coût croissant du carburant et le nombre limité de jours de pêche permis. En 2010, le New England Fisheries Management Council a mis en œuvre un nouveau système de gestion des poissons de fond. Un grand nombre des membres de l'industrie de la pêche en Nouvelle-Angleterre ont formulé des préoccupations face au nouveau système de partage des prises, conçu pour faciliter la reprise des stocks de poissons et éliminer le système de « course à la pêche », qui force les plus petits pêcheurs à se retirer des affaires conduisant à davantage de consolidation dans l'industrie. » d’après : Agro-alimentaire Canada : Profil du secteur du poisson et des fruits de mer – Nouvelle-Angleterre, États-Unis

    Trust et mise sous tutelle des pêcheurs artisans...


    Faute de capacité financière, les pêcheurs artisans ne peuvent pas acquérir les parts de capture... Pour continuer leur activité, ils doivent alors s'en remettre à des organisations notamment environnementales qui possèdent des moyens pour collecter des fonds et acheter les droits de pêche. C'est le cas des pêcheurs de l'île de Marta's Vineyard dans l'Etat de Massachusetts avec "The Martha’s Vineyard Fishermen’s Preservation Trust"

    Plenty of Fish in the Sea, But Red Tape Keeps Them There

    Source : Vineyard Gazette par Alex Elvin - Thursday, July 2, 2015

    Wes Brighton looked out the window of his 40-foot fishing boat the Martha Elizabeth — among the largest docked at Menemsha harbor on Monday evening — at the picturesque shacks and wooden piles lining the dock behind the fish markets.

    “Every vacationer makes Menemsha at least one night on their two-week vacation,” he said, ticking off the benefits of commercial fishing to the Island.

    A group of young fishermen farther down the dock chatted quietly about day-to-day business. To the north, a crowd of visitors on the beach grew as the sun neared the horizon.

    “It’s a year-round job that doesn’t actually entail a direct relation to tourism and the building industry,” Mr. Brighton said. And while most of the locally-caught fish is exported, most fishermen live here year-round and their profits stay in the community.

    Across the harbor, the famed Unicorn dragger, now rusted and unseaworthy, glowed in the sunlight, a reminder of brighter days for the Island fishing industry.

    The decay of the Unicorn, and that of her sister ship, the Quitsa Strider II (now gone), has little to do with a lack of fish, Mr. Brighton said. Instead, he said, the main struggle for fishermen these days involves the array of state and federal regulations and the ever-increasing costs associated with a way of life as old as the Island itself.

    “It’s because we lost our access to those fish,” Mr. Brighton said. “And if we want to feed our community fresh, local product that’s sustainably harvested we need access and we need to get back in.”

    Many of the fisheries around the Vineyard have declined as a result of commercial fishing. In 2009 a new regulatory system based on sectors and annual quotas replaced the previous system, which worked by limiting fishing trips and days at sea. But the new system tends to favor larger companies that can afford to purchase quota from other fishermen and reinvest in equipment.

    The fisheries have largely rebounded, Mr. Brighton said, but the Island’s commercial fishing fleet is struggling to compete with companies in New Bedford and other large fishing ports in New England.

    Along the coast, however, community groups have emerged to reclaim some of the access to their local waters. The Martha’s Vineyard Fishermen’s Preservation Trust, a small group of fishermen, businessmen and others, is now working to establish a permit bank to make permits and quota affordable and keep them in the community.

    The most active fisheries on the Vineyard — conch, lobster and monkfish — are managed by limited access (only a certain number of permits are issued). But groundfish, which include cod, flounder, haddock and other bottom-dwelling species, are regulated in part by quotas, which can be bought and sold on the open market. As one project, the trust plans to raise money through loans, grants and donations to buy quotas and lease them to fisherman at an affordable rate.

    Obtaining a quota, however, requires first obtaining a state or federal permit, and most permits are already in use, placing them in high demand. A conch permit, for example, might sell for $40,000. A monkfish permit might exceed $50,000. A full-time scalloping permit for a large boat could easily run in the millions.

    Quotas can be owned and leased by anyone, but permits are tied to individual vessels, so the trust would be hard-pressed to lease a permit without relinquishing control. “There is nothing keeping me from going to any other place in the world at fair market value and just selling it,” said Mr. Brighton, who is also a trustee for the fishermen’s trust.

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    Can they save the fish? Environmentalists push back against bills

    Washington – It’s been rough waters lately for conservationists trying to protect America’s most vulnerable fish stocks amid mounting evidence that many of the nation’s species are making a dramatic comeback.

    Source : The Town Talk by Ledyard King, USA TODAY 2:13 p.m. CDT July 17, 2015

    Lawmakers on Capitol Hill want to relax fishing restrictions. States want to wrest control of fishery management from federal authorities, especially red snapper in the Gulf of Mexico. Even the Obama administration, often an ally to environmentalists, is proposing changes critics say would weaken efforts to prevent overfishing.

    “We think that the conservation requirements are working and more can — and should — be done to actually improve fishery management from a comprehensive point of view,” said Ted Morton, director of U.S. Oceans for the Pew Charitable Trusts. “It is disappointing to have to defend what is working from efforts to weaken and undermine it.”

    Morton is referring to a recent wave of legislative and policy proposals pushed by fishing interests, notably recreational anglers economically stung by the tighter rules, that environmentalists say threaten to undo nearly a decade of success under the Magnuson-Stevens Fishery and Conservation Management Act.

    First adopted in 1976 and last updated in 2006, the federal law spells out how regional fishery management councils should measure a stock’s health and the tools it can use, such as catch limits, to keep a species from being overfished.

    Such steps have been credited with helping an overall rebound: in 2014, 37 stocks were considered overfished, an all-time low and down from 55 in 2002, according to the National Oceanic and Atmospheric Administration Fisheries division.

    The commercial fishing industry generally supports the current law. But many recreational fishermen and charter boat captains say the momentum to slacken the regulations is long overdue following the sacrifices they’ve had to make under a regimen of catch limits and short seasons they concede has helped near-depleted stocks bounce back.

    “Magnuson is working for the fish but it’s not working (for the) recreational sector,” said Jim Donofrio, executive director of the Recreational Fishing Alliance. “We said from day one during the 2006 reauthorization, It’s going to start with summer flounder, sea bass, amberjack, red snapper. It’s across the board. You name the fishery and we’re getting shortchanged.”

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    Le 16 Juillet 2015

    Le K8 quitte Castine et les Etats-Unis pour la Nouvelle-Ecosse au Canada



    L’Hermione quitte les Etats-Unis et rejoint le Canada à Lunenburg, avant-dernière escale nord-américaine.

    Après Castine et le Maine qui ont offert un 14 juillet inoubliable à l’équipage et aux membres de l’association, L’Hermione s’apprête à mettre les voiles pour Lunenburg, en Nouvelle-Ecosse. Ce séjour de 48 heures dans le port proche d’Halifax au Canada aura une saveur très particulière pour toutes les personnes qui ont accompagné, en mer et à terre, ce voyage entamé au large de l’île d’Aix le 18 avril dernier.  L’escale qui débutera le 18 juillet sera en effet l’avant-dernière en Amérique du Nord. L’ultime étape américaine, avant la traversée de l’Atlantique nord pour son grand retour à Brest, sera une étape … française à Saint-Pierre-et-Miquelon.

    Le 5 juin dernier, la réplique de la frégate de La Fayette arrivait à Yorktown, première escale américaine de son grand voyage. Depuis, Mount Vernon, Alexandria, Annapolis, Baltimore, Philadelphie, New-York, Greenport, Newport, Boston et Castine, ont réservé à L’Hermione un accueil inoubliable et une ferveur populaire d’une rare intensité. Demain, en entrant dans le port de Lunenburg, Yann Cariou et ses hommes et femmes d’équipage ressentiront forcément une émotion particulière. Cette escale dans une ville dont le centre historique est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1995, sera, en effet, la dernière sur le continent américain. Pour l’occasion, la frégate de la liberté croisera dans des eaux connues de son ancêtre. L’Hermione avait en effet patrouillé au large de Lunenburg, le long des côtes du Saint-Laurent, avant le célèbre combat de Louisbourg en juillet 1781 aux côtés de l’Astrée, commandée par La Pérouse.

    La réplique de la frégate de La Fayette quittera Lunenburg le 19 juillet pour entamer son retour en France via Saint-Pierre-et-Miquelon. Source : CP de L'Hermione 

    Le Canada est le principal fournisseur de poissons et de fruits de mer aux États-Unis en termes de valeur, et le troisième en termes de volume, derrière la Chine et la Thaïlande, avec Boston et le Maine étant les principaux ports d'entrée des importations canadiennes de poissons et de fruits de mer. Si le Canada est le principal fournisseur de homard et de crabe aux États-Unis avec des exportations d'une valeur d'environ 1 milliard de dollars canadiens en 2008, il est aussi un fournisseur important de crevette nordique, de saumon, de flétan, de plie, de sole et de pétoncles.

    La Nouvelle-Angleterre est la porte d'entrée du poisson et des fruits de mer vers les États-Unis. Environ 60 % des produits canadiens importés entrent sur le marché américain par la Nouvelle-Angleterre. Le Massachusetts et le Maine sont les deux principaux ports d'entrée des importations canadiennes de poissons et de fruits de mer. En 2008, les exportations de poissons et de fruits de mer du Canada vers la NouvelleAngleterre équivalaient à 1,07 milliard de dollars canadiens. Les exportations mondiales de poissons et de fruits de mer du Canada étant évaluées à 3,4 milliards de dollars canadiens. La Nouvelle-Angleterre représente 30 % de la valeur totale de celles­-ci.

    Le 18 Juillet 2015

    Canada : Le K8 en escale à Lunenburg (Nouvelle-Ecosse)



    Canada Atlantique 

    Nouvelle-Ecosse, au pays du homard "Homarus americanus"

    En 2014, la valeur au débarquement de l’ensemble des pêcheries de homard du Canada s’est chiffrée à 853 M$ CA, somme la plus élevée parmi toutes les pêcheries du pays. Une proportion de 79 pour cent de cette somme, soit 671 M$ CA, a été générée par les pêcheurs indépendants de la pêcherie de homard au casier exploitée dans la baie de Fundy, le plateau néo-écossais et le sud du golfe du Saint-Laurent (en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick), qui constitue le moteur économique de nombreuses collectivités côtières du Canada atlantique.

    La pêcherie côtière du homard de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick obtient la certification MSC

    La quasi-totalité du homard du Canada atlantique est désormais certifiée durable

    Source : Marine Stewarship Council

    La pêcherie de homard (Homarus americanus) au casier exploitée dans la baie de Fundy, le plateau néo-écossais et le sud du golfe du Saint-Laurent (en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick) vient d’être certifiée selon le Référentiel du Marine Stewardship Council (MSC). À l’issu d’une évaluation indépendante menée par SAI Global, le homard provenant de cette pêcherie peut désormais porter l’écolabel bleu du MSC indiquant qu’il provient d’une source durable et bien gérée.

    Cette pêcherie joint les rangs d’un groupe distingué de 259 pêcheries certifiées MSC à la grandeur du monde qui aident à protéger la santé des écosystèmes marins pour l’avenir.

    « Le MSC félicite les pêcheurs, les expéditeurs de homard vivant, les transformateurs et les acheteurs/courtiers de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick d’avoir uni leurs forces pour franchir cette étape importante,  indique Jay Lugar, directeur des programmes du MSC pour le Canada. La certification de cette pêcherie est une bonne nouvelle à la fois pour les marchés mondiaux qui accueilleront ce volume important de homard certifié MSC, et pour le Canada, qui figure parmi les dix principaux pays où se pratique la pêche. Près de 67 pour cent des pêcheries canadiennes sont maintenant engagées dans le programme MSC, ce qui consolide d’autant plus la position du Canada à titre de chef de file mondial en matière de durabilité des produits de la mer. »

    À propos de la pêcherie de homard au casier de la baie de Fundy, du plateau néo-écossais et du sud du golfe du Saint-Laurent


    Cette pêcherie se situe dans la zone économique exclusive (ZEE) du Canada et regroupe 4 152 pêcheurs autorisés qui opèrent exclusivement dans les zones de pêche du homard (ZPH) 23, 25, 26A et 26B (unité de certification 1); les ZPH 27 à 33 (unité de certification 2); la ZPH 34 (unité de certification 3); et les ZPH 35 à 38 (unité de certification 4). D’après les dernières statistiques publiées par Pêches et Océans Canada, les pêcheurs de ces pêcheries auraient débarqué 63 366 tonnes, ou environ 75 pour cent du débarquement total de homard au pays, en 2014.

    Les États-Unis constituent le principal marché commercial pour ce homard, suivis de l’Europe (surtout la Belgique, la France et le Royaume-Uni) et de l’Asie (principalement la Chine, le Japon et la Corée du Sud). Le homard pêché au Canada est vendu en quantités importantes, vivant et transformé (queues de homard surgelées, homard entier surgelé et chair de homard), sur tous ces marchés.

    Le client porteur de la certification pour cette pêcherie est la Nova Scotia and New Brunswick Lobster Eco-Certification Society, une société formée par un collectif d’acteurs intéressés, dont des pêcheurs, des courtiers/acheteurs, des expéditeurs et des transformateurs, dans le but d’obtenir la certification pour cette pêcherie. La société regroupe la majorité des associations de pêcheurs des deux provinces, la plupart des grands transformateurs et de nombreux expéditeurs, acheteurs et courtiers qui fournissent le homard de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick aux marchés mondiaux depuis des générations.

    « L’obtention de la certification MSC est une réalisation remarquable pour l’industrie canadienne du homard, affirme Eugene O’Leary, président de la Nova Scotia and New Brunswick Lobster Eco-Certification Society. C’est le résultat d’une collaboration industrielle entre plusieurs provinces et avec des compétiteurs, ce qui est en soi tout un exploit pour une industrie réputée pour son indépendance féroce. La certification nous permettra d’assurer la viabilité de la ressource à long terme et de positionner la plus importante pêcherie de homard du Canada dans les marchés internationaux en pleine croissance. Je suis personnellement très fier du travail que nous avons accompli et que nous continuerons d’accomplir pour maintenir la certification. » 


    Le homard des Îles: les identifiants, une idée novatrice à la croisée des chemins


    Ces étiquettes sont placées sur les pinces des homards des pêcheurs participants...

    NDLR: L’Acadie Nouvelle vous présente aujourd’hui un dossier sur la pêche au homard aux Îles-de-la-Madeleine. Comme l’a constaté notre journaliste Pascal Raiche-Nogue, cette industrie pesant lourd dans l’économie de l’archipel est à la croisée des chemins.

    Source : Acadie Nouvelle

    La pêche au homard aux Îles-de-la-Madeleine est dotée depuis peu d’un système novateur d’identifiants, qui améliore la traçabilité des produits. Mais l’avenir de cette avancée est plus incertain que jamais, deux ans après sa mise en oeuvre.

    Si les Îles-de-la-Madeleine sont de plus en plus connues pour leur industrie touristique, elles dépendent aussi d’une autre industrie majeure; la pêche au homard.

    En plus des 325 propriétaires de permis et de leurs assistants, le homard fait vivre de nombreuses personnes dans des entreprises du secteur liées à l’achat, à la préparation et au transport des produits.

    La pêche des Îles a beau se dérouler près du Nouveau-Brunswick et de l’Île-du-Prince-Édouard, elle demeure singulière. On y retrouve notamment un mécanisme d’établissement du prix plancher (voir page 2) et un système d’identification des homards.

    En gros, ce système géré par l’Office des pêcheurs de homards des Îles-de-la-Madeleine est centré sur une étiquette attachée au crustacé grâce à un élastique immobilisant l’une de ses pinces. Sur un côté de l’étiquette, on retrouve le logo de la campagne Aliments du Québec, avec sa fleur de lys. De l’autre se trouve le logo confirmant que le produit est certifié écoresponsable par le Marine Stewardship Council (MSC).

    Une mise sur pied laborieuse

    Après la fin d’un projet pilote, le programme d’identification a pris son envol en 2014. Le projet avait alors un budget de 500 000 $ afin de payer les étiquettes, la certification MSC (obtenue par l’Office en 2013, un an avant des pêcheries du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse) et une campagne de marketing.

    L’année dernière la plupart des fonds provenaient d’un prélèvement obligatoire de 7 cents la livre sur le prix versé aux pêcheurs par les acheteurs.

    La mise en œuvre a été difficile; le programme a été jugé trop coûteux par certains pêcheurs. Seulement 80 des 325 d’entre eux ont choisi de placer les identifiants sur leurs homards.

    À lire aussi: La pêche, le quotidien pour bien des Madelinots [vidéo]

    Les six acheteurs de homard de la province ont refusé de verser les centaines de milliers de dollars prélevés à l’Office des pêcheurs, notamment parce qu’ils argumentaient que leurs acheteurs américains n’en voulaient pas. Ils espéraient que le gouvernement provincial s’engagerait à payer tous les coûts de ce programme, ce qui ne s’est pas concrétisé.

    L’affaire s’est retrouvée devant la Régie des marchés alimentaires et agricoles du Québec, qui a tranché en faveur de l’Office des pêcheurs.

    «On a frappé un mur»

    Léonard Poirier est le directeur de l’Office des pêcheurs de homard des Îles-de-la-Madeleine. – Acadie Nouvelle: Pascal Raiche-Nogue

    Dans la foulée de ces problèmes majeurs, des changements ont été apportés au programme d’identification en prévision de la saison 2015. Seuls les homards vivants destinés au marché québécois sont désormais visés. Le budget du programme a diminué de plus de la moitié pour se chiffrer à 225 000 $, tandis que le prélèvement est passé à 2,5 cents par livre.

    En juin 2015, les acheteurs ont eu gain de cause devant la Régie des marchés alimentaires et agricoles; la participation financière au programme n’est plus obligatoire. Seuls les pêcheurs et les acheteurs intéressés mettent l’épaule à la roue.

    En interview, le directeur de l’Office des pêcheurs de homard, Léonard Poirier, ne cache pas que le programme d’identification des homards ne pète pas le feu, même s’il affirme que 30 % des pêcheurs y participent.

    «Le problème, c’est que ce n’était pas si mal que ça ici, on était rendu assez loin. Mais on a frappé un mur.»

    La situation le désole, puisqu’il est convaincu que le programme est efficace et que l’identification des homards aide toute l’industrie, pas seulement les acheteurs qui envoient leurs produits aux Québec.

    «Le jour où les pêcheurs vont bien comprendre que le fait de ne pas mettre de “tag” fait en sorte que tu peux alimenter le marché avec n’importe quoi…Ne pas identifier les homards, ça ne protège pas notre marché.»

    Comme son financement est désormais assuré sur une base volontaire, l’avenir du programme est plus incertain que jamais.

    «Cet automne, c’est certain qu’il va y avoir des discussions. Les pêcheurs vont devoir finalement se prononcer et prendre leurs responsabilités face à ce programme-là en entier. Nous, on est allé le plus loin qu’on a pu. On est allé chercher le programme, on l’a monté, on l’a défendu», dit Léonard Poirier.

    Chaque chose en son temps

    L’une des entreprises qui se sont battues pour que le programme d’identification des homards soit volontaire est la Coopérative des pêcheurs de Cap Dauphin. Il s’agit d’un regroupement de 85 pêcheurs-propriétaires qui achète et exporte les homards de ses membres.

    Sa directrice générale, Ruth Taker, explique que la Coop qu’elle dirige exporte moins d’un pour cent de ses produits au Québec. Ses clients d’ailleurs au pays et des États-Unis ne veulent rien savoir des étiquettes, assure-t-elle.

    «On doit aller où se trouve l’argent et on ne peut pas mettre les identifiants lorsqu’on envoie du homard aux États-Unis. Ils ne les veulent pas. Et le problème, c’est qu’on demande davantage pour du homard identifié et ils (les clients) doivent embaucher des gens pour enlever ces identifiants par la suite.»

    Elle doute que les gens qui achètent du homard vivant en épicerie ou dans les poissonneries souhaitent vraiment avoir des étiquettes leur expliquant d’où vient leur bouffe.

    «La plupart du temps, les gens n’ont pas le temps de se soucier d’où vient leur homard, qu’ils soient des intellectuels fortunés qui sont assis à la maison, à l’ordinateur pour aller voir d’où vient leur homard. Les gens moyens qui achètent des homards n’ont pas le temps de se soucier de cela.»

    Cela dit, Ruth Taker tient à préciser qu’elle n’est pas contre les identifiants et qu’elle est simplement contre l’imposition de ce programme à l’ensemble de l’industrie. Elle affirme que le programme ne l’intéresse pas à l’heure actuelle, mais que la donne changera peut-être un jour.

    «Si les gens les veulent (les étiquettes) pour des homards vendus directement en Europe ou ailleurs, ainsi soit-il! Il y un temps pour cela. Si on pouvait avoir un aéroport aux Îles qui pouvait accueillir de gros avions, j’enverrais mes homards avec plaisir dans ces marchés.»

    De meilleurs prix pour les pêcheurs de homard madelinots

    La saison de pêche au homard prend fin jeudi en Gaspésie alors qu'aux Îles-de-la-Madeleine, elle se terminera dans une semaine. Selon les données, les pêcheurs madelinots ont touché de meilleurs prix dès le milieu de la saison avec 5,82 dollars la livre alors que les pêcheurs gaspésiens n'ont reçu que 5 dollars.

    Source : Radio Canada

    Des ventes accrues aux États-Unis, le taux de change favorable et une promotion bien orchestrée ont permis aux Madelinots d'obtenir de bons prix.

    « Le taux de change a monté à 1,26 dollars la semaine dernière. On est payés en argent américain et quand c'est transformé en argent canadien, ça fait pas mal plus. C'est un gros facteur. Et en plus, on a fait de la promotion. »
    — Le directeur général de l'Association québécoise de l'industrie de la pêche, Jean-Paul Gagné

    Un plan conjoint pour réduire les écarts

    En fin de saison, le prix du homard a grimpé à 7 dollars la livre pour les Gaspésiens, avec les fluctuations des marchés. Mais, comme les Madelinots ont touché le même prix pendant la même période, l'écart enregistré en cours de route entre les deux groupes n'a pu être rattrapé, selon le Regroupement des pêcheurs professionnels du Sud de la Gaspésie.

    Les pêcheurs et propriétaires d'usines madelinots se sont entendus sur un plan conjoint, une méthode qui permet d'ajuster les prix selon les marchés. En Gaspésie, cette méthode aurait pu sauver la mise pour les pêcheurs parce qu'elle aurait facilité les négociations avec les usines. L'idée va peut-être faire son chemin. Le directeur du Regroupement, O'Neil Cloutier, est prêt à relancer le projet rejeté en 1992.

    « Si c'est la volonté du conseil d'administration d'aller devant les pêcheurs avec un plan conjoint, je vais y aller, mais je vais m'assurer tout d'abord que c'est pratiquement gagné parce que c'est beaucoup de travail. »

    Le 20 Juillet 2015

    Le K8 quitte le Canada pour Saint-Pierre-et-Miquelon



    L’industrie de la pêche se prononce contre l’exploration pétrolière dans le golfe du Saint-Laurent !!

    Dix-huit (18) associations de pêcheurs, d’usines et d’aquaculteurs écrivent une lettre aux ministres fédéraux des Pêches, de l’Environnement et des Ressources naturelles…



    « Golfe Saint-Laurent Depths fr » par © Ewan ar Born & Sémhur / Wikimedia Commons. Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons.


    Source : Enjeux Energies

    Messieurs les Ministres,

    Nous, les représentants de l’ensemble de l’industrie de la pêche du golfe Saint-Laurent, vous écrivons aujourd’hui pour vous informer que nous nous opposons au développement de l’industrie pétrolière dans le Golfe tant qu’il n’y aura pas eu de réelle évaluation de ses impacts sur nos activités.

    Compte tenu que le processus des évaluations environnementales associé au forage exploratoire a été réduit à un simple examen préalable et que cette façon de faire ne nécessite aucune consultation publique pour les utilisateurs du Golfe, nous exigeons que le projet Old Harry soit soumis à une commission d’examen, de même que tout autre projet du même type qui pourrait voir jour dans le Golfe.

    Comme représentants des pêcheries nous voulons rappeler au gouvernement fédéral que le Golfe est une grande zone de pêche commune et qu’aucun déversement accidentel ne sera retenu par les frontières provinciales.

    Même si d’une province à l’autre le sous-sol marin et la colonne d’eau du Golfe sont gérés différemment, nous tenons à souligner que la Loi canadienne sur les évaluations environnementales, la Loi sur les océans, la Loi sur les pêches et la Loi sur les espèces en péril doivent être respectées. Le point commun entre tous ces règlements d’envergure, c’est qu’ils s’appliquent au golfe Saint-Laurent comme unité géographique, dans laquelle circule un seul fluide où les stocks de poissons se déplacent naturellement et sont partagés entre les communautés riveraines.

    En tant que Ministres représentants l’Office national de l’énergie, la Loi canadienne sur les évaluations environnementales, et la Loi sur les pêches, nous vous demandons de remplir vos responsabilités de ministres et d’évaluer les impacts réels de chacune des phases d’implantation de l’industrie pétrolière sur les pêches commerciales pour l’ensemble du Golfe Saint-Laurent.

    À défaut de soumettre en toute objectivité et sous l’œil aguerri de la science qui conclurait que le forage en mer ne pose pas un véritable risque envers notre écosystème et nos ressources renouvelables, nous vous demandons de suspendre toute activité d’exploration pétrolière, incluant les relevés sismiques, dans le Golfe Saint-Laurent.

    Veuillez agréer, Messieurs les Ministres, l’expression de nos sentiments distingués.

    Marilyn Clark
    Nova Scotia Fish Packers Association
    38-B John St., Yarmouth, N.S.
    902-774-0006

    Peter Noseworthy
    A-SPANS
    P.O. Box 612, 745 Sackville Drive
    902-497-4134

    Greg Egilsson
    Nova Scotia Herring Federation

    Leonard Leblanc
    Gulf Nova Scotia Coalition
    Cheticamp, N.S.
    902-224-2004

    Christian Brun
    Maritime Fishermen’s Union
    408 Main St., Shediac, N.B.
    506-532-2485

    Melanie Sonnenberg
    Eastern Fishermen’s Federation
    P.O. Box 907, Grand Manan, N.B.
    506-662-8416

    Ian Macpherson
    PEI Fishermen’s Association
    420 University Avenue, Charlottetown, P.E.I
    902-566-4050

    Dennis King
    PEI Seafood Processors Association
    247 Mason Rd., Stratford, P.E.I.
    902-314-6229

    Anne Worth
    PEI Aquaculture Alliance
    101 Longworth Avenue, Charlottetown, P.E.I.
    902-368-2757

    Jean Lanteigne (FRAPP)
    Fédération Régional Acadienne des Pêcheurs Professionnels
    278 Avenue des Pêcheurs, Shippagan, N.B.
    506-336-1414

    Leonard Poirier
    Alliance des Pêcheurs Professionnels du Québec
    (Iles de la Madeleine- Côte Nord- Gaspésie)
    C.P. 8188, Cap aux Meules, I.M., Q.C.
    418-986-5623

    Reginald Cotton
    Association des Capitaines Propriétaire de la Gaspésie
    C.P. 9 Parc Industriel, Rivière au Renard, Q.C.
    418-269-7701

    Daniel Debois
    Crabiers de la Gaspésie
    C.P. 8188, Cap-aux- Meules
    418-986-5623

    André Boucher
    Regroupement des Pêcheurs Professionnels du Nord de la Gaspésie
    159 rue St. Pierre, bureau 202, Matane, Q.C.
    418-566-2739

    Paul Nadeau
    Association des Pêcheurs de la Basse Côte Nord
    2 rue Blais, La Tabatière, Q.C.
    418-773-2234

    Marcel Cormier
    Fédération des Pêcheurs Semi-Outuriers du Québec
    63-330, chemin principal, Cap aux Meules, QC
    418-986-5670

    Troy Jerome
    Nutewistoq M’igmawei Mawiomi Secretariat
    506-759-2000

    Pierre Chevrier
    RPPUM – Iles de la Madeleine
    418-986-5254

    Développement pétrolier : le golfe se mobilise

    Un regroupement de pêcheurs et des communautés du golfe Saint-Laurent interpellent trois ministres conservateurs sur un possible déversement pétrolier dans le golfe.

    Source : Radio Canada

    Dans une lettre adressée à la ministre des Pêches Gail Shea, au ministre des Ressources naturelles, Greg Rickford et à la ministre de l'Environnement Leona Aglukkaq, des représentants de l'industrie de la pêche du golfe Saint-Laurent affirment qu'ils s'opposent à ce développement pétrolier, tant qu'il n'y aura pas eu de réelle évaluation de ses impacts sur leurs activités de pêche.

    Les auteurs de la lettre exigent que le projet Old Harry soit soumis à une commission d'examen.

    Enjeux importants pour l'industrie de la pêche

    Le porte-parole sur les hydrocarbures de l'Association des capitaines propriétaires de la Gaspésie, Réginald Cotton, estime que ce regroupement s'imposait. « S'il y a une seule voix, peut-être que quelqu'un va nous écouter », lance M. Cotton.

    Ce dernier souligne qu'actuellement les connaissances ne permettent pas une exploitation sécuritaire pour l'industrie de la pêche. « Il a été démontré clairement qu'un déversement à Old Harry aura des conséquences jusqu'au Saguenay », souligne le pêcheur qui fait valoir que peu de travaux ont été réalisés sur les conséquences d'un déversement en hiver.

    « On n'est pas dans l'Atlantique, poursuit M. Cotton, le golfe est un petit milieu fermé. »

    Le porte-parole québécois du regroupement croit que le gouvernement n'est pas conscient des enjeux. Pêcheur de poisson de fond, Réginald Cotton rappelle qu'Ottawa a dû débourser aux pêcheurs entre 3 et 4 milliards de dédommagements lors de l'imposition du moratoire sur la morue. « Là, ça touche tout le monde », relève-t-il.

    M. Cotton ne pense pas que les pétrolières, comme Corridor Resources qui possède des droits d'exploration dans le golfe, soient en mesure de dédommager tous les gens touchés en cas de désastre.


    Le 22 Juillet 2015

    Le K8 à quelques encablures de Saint-Pierre-et-Miquelon 


    Sous des conditions de voile plutôt agitées


    Pourtant c'est moment de sortir les lignes à morue sur les fameux bancs de Terre-Neuve

    Attention pas plus de 15 morues par bateau !

    La pêche récréative commence à Terre-Neuve



    Le début de la saison de pêche récréative, un moment fort attendu à Terre-Neuve, est arrivé.

    Source : Radio Canada (le 19 juillet 2015) de Philippe Grenier

    Jusqu'au 9 août, chaque pêcheur peut rapporter cinq poissons par jour. Le maximum pour chaque embarcation est de 15 poissons, afin de protéger les stocks de morue.

    La prudence est de mise lorsque les vents sont très forts et les conditions météorologiques peu clémentes.

    Les vents ont causé des problèmes aux pêcheurs, certains jugeant la mer trop dangereuse, et voilà que le mauvais temps vient aussi se mettre de la partie. De la pluie est prévue pour les trois prochains jours.

    Le ministère des Pêches et des Océans du Canada a tenu aussi à avertir les pêcheurs de choisir le bon moment pour sortir en mer. L'an dernier, un homme est mort lorsque le vent a fait chavirer son bateau dans les eaux de la baie de Conception, près de la capitale.

    Il y aura une deuxième saison de pêche récréative du 19 au 27 septembre.

    L'Hermione a passé la nuit à l'abris de Langlade



    Le 23 Juillet 2015

    Le K8 dans le port de Saint Pierre



    Vivez l'arrivée de l'Hermione en direct sur internet

    Après avoir passé la nuit à l'abris de Langlade, le navire Hermione fera son entrée dans le port de Saint-Pierre ce jeudi 23 juillet au matin. Une arrivée à suivre en direct et en images sur notre site internet.

    Source : la1ere.fr


    Accueil d'époque pour l'arrivée de l'Hermione à Saint-Pierre



    Pour son dernier arrêt avant son retour en métropole, c'est en terre française que l'Hermione fera escale. Attendue au large de Saint-Pierre alentours de 7h30 ce jeudi 23 juillet, Saint-Pierre et Miquelon 1ère vous propose de suivre l'arrivée du navire en direct et en image sur internet.

    Et pour vous faire vivre à plein ce rendez-vous historique, suivez notre émission spéciale présentée par Hélène Pannier et Claudio Arthur en direct du quai de Aconit (Interpêche) ce jeudi 23 juillet à 20h30.

    L'Hermione étant prévue quitter Saint-Pierre ce vendredi 24 juillet à 9h, vous pourrez également suivre son départ en images sur notre site internet.

    « L’Hermione » prête à prendre la route du retour

    La réplique de la frégate française qui emmena, en 1780, le marquis de La Fayette en Amérique, fait escale à Saint-Pierre-et-Miquelon, dernière étape de son voyage outre-Atlantique.

    Source : Les Echos par Elsa Dicharry 

    « L’Hermione » achève son périple outre-Atlantique. La réplique de la frégate française qui emmena, en 1780, le marquis de La Fayette en Amérique, est arrivée ce jeudi en milieu de journée à Saint-Pierre-et-Miquelon, dernière étape de son voyage avant le retour vers la France métropolitaine. Un évènement pour les quelque 6.000 habitants de cette collectivité d'outre-mer – seul territoire tricolore en Amérique du Nord – très isolée.

    « Il fait froid ! », pouvait-on lire 48 heures plus tôt sur le blog dédié au voyage de « L’Hermione ». « L’eau qui nous entoure est à 7 degrés et le vent n’est pas plus chaud. Ce dernier a de plus l’impolitesse de nous venir de pleine face, nous obligeant à avancer au moteur afin d’arriver à temps à Saint-Pierre. » « L’Hermione », qui prévoyait d’atteindre l’archipel français dès le 22 juillet, a finalement reporté son accostage au 23 en raison des mauvaises conditions météo et a passé la nuit au large de Langlade.

    Cap vers Brest

    Le bateau, parti le 18 avril de l’Ile d’Aix, avait gagné les côtes des Etats-Unis via Yorktown , berceau de l’indépendance américaine, le 5 juin dernier. Il s’est ensuite dirigé vers le nord, faisant notamment un passage à New York autour du 4 juillet – jour de la fête nationale. Après avoir jeté l’ancre à Castine, dernière escale aux Etats-Unis, il a rejoint le Canada, pour un arrêt à Lunenburg-Halifax. « L’Hermione », qui doit quitter Saint-Pierre-et-Miquelon ce 24 juillet, est attendue à Brest autour du 10 août.

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    Fin de la mission Hermiona

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    Le 8 août 2015

    Retour de la mission scientifique Hermiona



    Dans le cadre du grand voyage de la frégate L’Hermione sur les traces de La Fayette (18 avril - 10 août 2015), le Lycée Régional d’Enseignement Maritime et Aquacole de La Rochelle a embarqué sur le K VIII quatre bordées de huit élèves et a engagé, sous la tutelle de l'Ifremer, un partenariat pédagogique et scientifique intitulé Hermiona.

    Source : Ifremer

    Depuis 4 mois, ces élèves ont mis en œuvre une mission de prélèvement de plancton marin pour l'Ifremer, tout en effectuant un voyage inoubliable dans le sillage de l'Hermione.

    L'arrivée du K VIII, le voilier accompagnateur de L'Hermione, est prévue le dimanche 9 août à 12h Ouessant au port de Lampaul (sous réserve des conditions météorologiques).

    L'équipage du LREMA de La Rochelle remettra à l'Ifremer les échantillons de plancton marin prélevés durant le voyage.

    Une collection d'échantillons précieuse pour les scientifiques !

    Le dernier prélèvement de plancton au large des côtes des Açores (extrait du Blog Lema et L'Hermione : Au large des Açores)

    Le plancton marin constitue l’ensemble des organismes vivants qui flottent dans les eaux marines de surface et dérivent au gré des courants. Méconnu car invisible à l’œil nu, le plancton végétal est pourtant le poumon de notre planète : il produit plus de la moitié de l’oxygène que nous respirons ! Il est à la base de la chaîne alimentaire océanique, et de sa présence dépend la vie des océans. L’objectif de ce partenariat avec le Lycée Régional d’Enseignement Maritime et Aquacole de La Rochelle est d’établir une collection d'échantillons qui seront étudiés ultérieurement dans les laboratoires de l’Ifremer. Pour ce faire, l’Ifremer a fourni aux élèves du matériel et un protocole d’échantillonnage.

    Cette mission permettra notamment au Laboratoire Environnement Ressources Bretagne Occidentale de l'Ifremer à Concarneau de compléter sa documentation existante sur la biodiversité des micro-algues de l’Atlantique Nord et de la mettre en relation avec les observations littorales surprenantes de ces derniers mois. En effet, depuis septembre 2014, le laboratoire a recensé à la station de Concarneau un nombre exceptionnel d’espèces de micro-algues réputées d’eaux tempérées chaudes à tropicales, alors que la température de l’eau était supérieure à la moyenne. Il a également mis en évidence, pour la première fois sur les côtes françaises, plusieurs espèces de micro-algues encore jamais observées.

    Les références qui servent aujourd’hui pour identifier ces espèces ont été fournies par une expédition de 1910, la «Michael Sars» North Atlantic Deep Sea Expedition, dont le parcours est proche de l’expédition Hermiona et qui a été réalisée à la même saison !

    Les îles du Ponant, déjà engagées dans les sciences participatives avec le projet Phenomer

    Depuis l'été 2013, une équipe pluridisciplinaire coordonnée par l’Ifremer fait appel au grand public pour la signalisation de tous phénomènes inhabituels dans l’apparence de l’eau de mer potentiellement liés aux microalgues (eaux colorées, mousses abondantes, mortalité d'espèces), c'est le projet de sciences participatives Phenomer.

    Ce projet inclut une action pédagogique et scientifique en partenariat avec le Collège des îles du Ponant (Ouessant, Molène, Sein). Depuis 2014, plusieurs classes s’impliquent ainsi dans Phenomer en effectuant des prélèvements de micro-algues, suivant un protocole scientifique strict : tous les quinze jours, au même endroit, ils prélèvent des échantillons d’eau de mer avec du matériel spécialisé. Ces prélèvements sont ensuite analysés par les chercheurs de l’Ifremer et leurs partenaires. Cette démarche permet d’acquérir, avec une grande régularité, de nombreuses données sur le plancton végétal, dans des zones peu soumises aux influences continentales et aux activités humaines.

    Le K VIII est un voilier de 23 mètres, ancien Kriter VIII, vainqueur de la Route du Rhum en 1982 et auréolé d’une 4ème place en 2015.

    Le 9 Août 2015

    Ouessant : Fin de la mission Hermiona


    Arrivée du K VIII en baie de Lampaul : Thierry Daguzan du Lycée maritime et aquacole de La Rochelle remet aux chercheurs de l'Ifremer plus de 3 mois de prélèvements de plancton dans l'Atlantique Nord... (Photos de Nora Moreau - Le Télégramme)

    Pour en savoir plus dans Le Télégramme :

    Ouessant. "Hermiona", la mission plancton !
    9 août 2015 à 20h37
    Terminus pour la mission "Hermiona" ! Après quatre mois de voyage aux côtés de L'Hermione, l’équipage du Kriter VI...

    Hermiona sur la route du plancton
    10 août 2015 / Nora Moreau /
    Après quatre mois de voyage en compagnie de l'Hermione, le Kriter-VIII, ancien monocoque de course reconverti en navire scientifique par les élèves du lycée maritime et aquacole de La Rochelle, s'est lancé dans une mission de prélèvement de plancton pour l'Ifremer. L'équipage arrivait en mer d'Iroise, un jour avant la célèbre frégate, hier.

    KVIII est arrivé à Ouessant, chaleureusement accueilli par l'Ifremer. Les échantillons de phyto et zooplanctons de la mission Hermiona ont été remis aux scientifiques.
    Posted by Hermione : Le grand voyage Lycée Maritime et Aquacole on lundi 10 août 2015


    Le 10 Août 2015

    Vers 15 h L'Hermione accoste au port de Brest


    Au port de Brest, c'est la fête pour le retour de L'Hermione... En rade de Brest, les pêcheurs ne sont pas à la fête !!!

    Plancton toxique en Rade de Brest : Saison de Coquille saint-jacques compromise ?

    Coquille Saint-Jacques. La toxine amnésiante diminue lentement



    La toxine se concentre dans la boule noire qui est l'hépato-pancréas et dans le corail de la coquille Saint-Jacques. En rade de Brest, la pêche des coquilles Saint-Jacques est toujours interdite du fait de la toxine amnésiante. Le taux de contamination décroît lentement et les professionnels restent inquiets pour le futur. 

    Source : Le Télégramme par Catherine Le Guen (7 août 2015)

    Les résultats sont loin des taux extraordinairement élevés d'avril 2014 à Lauberlac'h, où la coquille de la rade affichait un taux de 860 mg de toxine amnésiante par kilo de chair ! La décrue est lancée, mais elle est très lente : de 440 mg en octobre 2014, la coquille est arrivée à 130 mg actuellement.

    Un décorticage possible

    « On reste bien au-dessus des 20 mg qui autorisent la commercialisation des coquilles. Mais, en dessous de 250 mg, il est possible de les pêcher pour les faire décortiquer par des professionnels, la toxine se concentrant dans le corail et dans la partie noire qui est l'hépato-pancréas. C'est ce qui a été fait aux Glénan en 2013, après trois ans d'interdiction totale. Et, en 2014, ils ont fait une très belle saison, la toxine étant revenue à moins de 20 mg », précise Dominique Le Gal, de la station Ifremer de Concarneau. Le pêcheur en apnée qui se risquerait à braver l'interdiction et à consommer la coquille pourrait s'en mordre les doigts, s'il en garde encore le souvenir ! En effet, la toxine amnésiante produite par le pseudo-nitzschia australis provoque des troubles neurologiques. Quatre cas mortels ont été relatés au Canada, en 1987. « La toxine provoque une nécrose de certains tissus du cerveau, dans l'hippocampe, qui est le siège de la mémoire. Cela provoque de la confusion et des troubles de la mémoire ». Du côté des professionnels, on reste pessimiste pour la saison prochaine de pêche à la coquille qui doit démarrer, fin octobre, en rade. « La commission décidera fin septembre, en fonction des résultats des analyses, si l'on opte pour un décorticage, une opération qui a un coût important. La coquille met très longtemps à se débarrasser de la toxine. Cela descend vite au début, puis beaucoup plus lentement ensuite. On le sait parce que c'est la troisième contamination que nous subissons », indique Yvon Troadec, du comité départemental des pêches du Finistère, qui estime que les blooms (pics) d'algue toxique sont directement liés aux précipitations qui transportent les engrais jusque dans l'eau de la rade.

    L'impact des engrais

    « On a observé que chaque bloom d'algue toxique se produit après de fortes pluies, mais personne ne veut dire que c'est une conséquence des engrais et pesticides utilisés par les agriculteurs. Il faut régler le problème, ne pas le nier. Pour nous pêcheurs, cela veut dire des saisons mortes, sans rentrée d'argent ». L'avenir de l'écloserie du Tinduff est aussi en jeu. Financer une telle structure n'aura plus d'intérêt, si la pêche reste interdite. La licence payée 3.000 € les années passées a été réduite à 1.500 €, pour ces bateaux qui se sont rabattus, la saison dernière, sur la praire et le pétoncle noir.

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    Découverte des villes escales aux USA : Hermione 2015

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    Pour suivre la traversée de l'équipage du Lycée Maritime de La Rochelle à bord du K VIII : LEMA et l'Hermione

    Pour tout savoir sur l'Hermione

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